Si vou s n'avez pas lu le tome 1, le lien de mon article se trouve ici.
Scarlet, une jeune marchande de légumes, est bouleversée par la disparition de sa grand-mère, qui s'occupe d'elle depuis son plus jeune âge. Elle va tout mettre en oeuvre pour la retrouver, même s'il lui faut pour cela s'associer au mystérieux Loup, qui semble cacher un lourd secret. Dans le même temps, les autorités recherchent activement une mécanicienne cyborg nommée Linh Cinder, qui s'est échappée de prison. Et si les chemins des deux jeunes filles finissaient par se croiser ? Et qu'en est-il de Levana, la terrible reine de la Lune ? Va-t-elle attaquer la Terre ou renoncer à ses projets ?
Dans ce deuxième tome, l'auteur continue son idée de réécriture de conte. Ici, nous sommes donc face au Petit Chaperon Rouge mêlé à de la dystopie. Ce récit, comme dans le premier tome, présente quelques défauts, mais pourtant, il m'a davantage plu que le tome 1.
Pour commencer, l'héroïne, Scarlet, tout comme Cinder, est attachante. J'ai adoré découvrir son histoire, son univers (ici l'action se situe davantage en France).
L'intrigue m'a également beaucoup plus transportée que dans le tome précédent, les révélations m'ont davantage surprise, même si je pouvais deviner certains points.
Nous retrouvons aussi les protagonistes sympathiques telle que Iko, mais également de nouveaux personnages amusants comme le Capitaine Thorn. La fin nous donne envie de lire la suite. J'ai d'ailleurs apprécié observer notre mécanicienne apprendre à se servir de ses pouvoirs de lunaire. Le fait qu'elle se pose des questions éthiques sur la façon de les utiliser (les lunaires peuvent générer des illusions), nous montre bien que la jeune flle est mature et a le sens des responsabilités.
Seule la romance entre Scarlet et Loup m'a semblée un peu rapide, bien qu'elle m'ait moins agacée que celle entre Cinder et Kai. De plus, les descriptions des personnages, tous merveilleusement séduisants, m'ont fait grincer des dents, rendant le récit moins mature à mon goût. Mais j'ai pu faire abstraction de ces points et ils ne m'ont pas gêné dans ma lecture.
J'ai donc envie de poursuivre cette saga avec le tome 3 Cress.
Les Chroniques Lunaires, tome 2 : Scarlet de Marissa Meyer, publié aux éditions Pocket Jeunesse.
Suite à une guerre ayant ravagé son village, M. Linh émigre avec sa petite fille vers un pays lointain, laissant tout ce qu'il connaît derrière lui. Il va devoir apprendre à vivre dans une ville immense, alors qu'il ne parle pas un mot de la langue de son pays d'accueil. Sa principale prioritée est de protéger sa petite fille. M. Linh va avoir affaire à des personnes froides et sans aménité mais également à des êtres doués d'une profonde empathie, notamment un certain M. Blank.
Ce très court roman est une excellente surprise, je ne m'attendais pas du tout à une telle histoire. Nous découvrons à la fois le récit d'une belle amitié, un style très poétique mais nous ressentons aussi une grande tristesse lorsque la vérité sur la petite fille de M. Linh est révélée. Philippe Claudel parvient également à nous faire ressentir la souffrance des immigrants qui doivent quitter leur pays suite à des guerres et les traumatismes qui peuvent en résulter. A découvrir absolument !
La petite fille de M. Linh publié aux éditions Stock.
In 1962, in Jackson, Mississippi, black people and white people are separated. Colored people and white people are not allowed to share toilets, they mustn't get married. But at the same time, Martin Luther King and the NAACP fight for equality between all communities. Could the things change in the South of United States?
That's what hopes Aibeleen, an old black maid who loves taking care of white babies, Minnie, her best friend who has a sharp tongue and Miss Skeeter, a wealthy white woman who wants to write a book about being a black help in Mississippi. But some people are determined to stop them...
I was totally taken by The help. I loved the characters, these women are wonderful, strong and endearing. I was very interested with the maids' everyday life. The link between Aibileen and Mae Mobley, Aibileen's mistress, is very touching. Thanks to her, the little girl is loved, encouraged. I was also stunned by the coldness of Mae Mobley's mother.
Moreover, I loved Minny's strength, her fight to feed her family. Her relationship with her employer, Miss Celia, is very interesting, touching. Even if Minny is annoyed by the woman, she has pity of her.
Finally, I identify with Skeeter, because I dream of being writer too. Furthermore, I appreciated the evolution of this character through the novel. At the beginning, Skeeter is very innocent, naïve, she doesn't realize how her project can be dangerous, for her and the too maids. Then she becomes aware of the risks, but even at this time, she doesn't give up. I loved her determination.
So, read The help! You won't be disappointed!
The help by Kathryn Stockett published by Penguin Books / Editions Actes Sud en français.
Joyeux Halloween ! Voici quelques livres pour vous mettre dans l'ambiance !
Marche ou crève de Stephen King :
Qui a dit que le sport était forcément bon pour la
santé ? Dans certains cas extrêmes il peut avoir des effets dévastateurs
et parfois même mortels. C’est ce que va découvrir un groupe de 100 jeunes
garçons participant à une course bien particulière, La Longue Marche. Le but de
l’épreuve est simple : ils doivent marcher sans s’arrêter jusqu’à la ligne
d’arrivée. La course dure plusieurs jours et couvre de nombreux kilomètres. Le
gagnant peut demander ce qu’il veut et est couvert d’or. Mais les risques sont
élevés. En effet, si un des coureurs s’arrête, il dispose de trois
avertissements avant de « prendre son ticket », c’est-à-dire être
tué.
Dans ce court roman, Stephen King n’est pas dans le genre
horrifique mais plutôt angoissant. Si la course peut paraître simple de prime
abord, nous nous rendons vite compte que les plus petites douleurs du quotidien
telles que les ampoules, les crampes, prennent des proportions effroyables,
puisque les coureurs ne peuvent pas s’arrêter. Nous découvrons les personnages
de façon très particulière, à travers les souvenirs qui remontent à la surface
pendant qu’ils marchent, les questions qu’ils se posent les uns aux autres.
C’est un des points les plus étonnants du livre, les protagonistes, malgré le
fait qu’ils soient adversaires dans une lutte mortelle, nouent des liens entre
eux.
King dépeint notamment la camaraderie qui naît entre Garry
et McVries, deux adolescents que nous suivons une grande partie de la course.
Ils se sauvent mutuellement la vie à plusieurs reprises. Les relations entre
les coureurs sont en général un mélange d’amitié, de brusquerie, de camaraderie
et de détresse. Le plus stupéfiant est aussi que de nombreux coureurs ne savent
pas véritablement pourquoi ils se sont engagés dans ce jeu mortel. Certains
désirent simplement mourir.
La Longue Marche permet aussi de révéler les aspects les
plus sombres des candidats, la part de folie qui les habite. La dégradation
progressive de certains adolescents, notamment d’Olson, est effrayante. Stephen
King nous fait comprendre que ce qui compte dans l’épreuve est autant le mental
que le physique. Des personnages qui paraissent résistants au premier abord
s’effondrent très vite alors que des garçons frêles mais ayant une parfaite
maîtrise de leur stress tiennent très longtemps.
L’auteur parvient aussi à nous décrire brièvement le
contexte de son histoire, bien que le plus important soit la course. Nous
comprenons que le monde dans lequel évoluent nos héros est une dictature, où
les habitants sont surveillés et écoutés par l’Escouade. Le Commandant, une
figure mystérieuse et charismatique, incarne la figure du tyran.
La grande force de Marche ou crève est enfin son côté
addictif, nous ne pouvons pas cesser de lire ! L’histoire est angoissante
et passionnante, parfaite pour Halloween !
Marche ou crève de Stephen King publié aux éditions Le Livre de Poche.
Au premier abord, Zombillénium semble être un parc
d’attraction comme les autres, où l’horreur est à l’honneur. Mais les créatures
que les visiteurs prennent pour des comédiens sont en réalité de véritables
monstres ! Quant au directeur du parc, il n’est autre qu’un vampire. C’est
ce que va découvrir un jeune mortel malencontreusement écrasé par ce-dernier
puis ramené à la vie. En effet, toutes les personnes ressuscitées par une
créature fantastiques doivent travailler à Zombillénium. Mais derrière un
simple recrutement pour l’éternité se cache une vérité plus sombre. Et les
choses ne s’arrangent pas lorsque le parc est sujet à un remaniement musclé…
Vivants, prenez garde !
Cette BD est une excellent surprise ! Elle correspond
tout à fait à la période d’Halloween puisqu’elle met scène des créatures telles
que des sorcières, des zombies, des vampires, des démons et des fantômes. Elle
est idéale pour la jeunesse puisqu’elle ne fait pas peur. Mais elle peut aussi
convenir aux adultes car bien que les employés soient des monstres, ils sont
sujets au mêmes problèmes que les vivants. En effet, les créatures, et
notamment les zombies, demandent des augmentations de salaire, créent des
syndicats et manifestent quant ils ne sont pas d’accord avec les décisions de
la direction.
A travers les monstres, l’auteur fait une critique et une
satire du monde du travail, ce qui est original et innovant dans une
bande-dessinée fantastique et pour la jeunesse.
Les personnages sont très attachants. J’ai particulièrement
apprécié la sorcière Gretchen que nous suivons en plus du jeune mortel. Elle a
un caractère bien trempé, une répartie désarmante et une puissance hors du
commun. Sans compter que son père n’est pas n’importe qui… J’ai hâte de la
découvrir dans les autres tomes !
Le seul petit bémol est que le tome 3 est paru en 2013 et
depuis… plus rien ! J’espère que les prochains vont paraître rapidement…
notamment parce qu’un film sort à l’occasion d’Halloween !
Zombillénium de Arthur de Pins publié aux éditions Dupuis.
La bande annonce du film :
L’enfant et le maudit de Nagabe (série en cours, deux tomes parus en VF)
Le monde est divisé en deux camps : l’intérieur, où
vivent les humains et l’extérieur où vivent d’étranges créatures nommées les
maudits. Si un maudit touche un humain, ce dernier se transforme en maudit
également. C’est pourquoi ils sont combattus et chassés.
Malgré ce danger, Sheeva, une petite fille humaine, vit avec
un maudit qu’elle nomme le professeur. Celui-ci veille sur elle, (en lui
interdisant de le toucher), en attendant le retour de sa tante. Mais en
réalité, cette-dernière pourrait bien ne jamais revenir… Et qui est l’auteur de
la malédiction dont a été victime le professeur ? Enfin, pourquoi Sheeva
semble-t-elle ne pas être affectée par la malédiction ?
Ce manga mystérieux, n’est pas effrayant, mais les créatures
qui le peuplent, le trait de crayon très sombre et le suspense du récit, en
font une lecture idéale pour cette période. La relation qu’entretiennent Sheeva
et le professeur est très touchante. Sheeva ne craint pas du tout l’apparence
de son ami et est vive, innocente et joyeuse, sans être idiote ou agaçante.
Elle sent que son professeur est inquiet, bien qu’il tente de le cacher. C’est
également assez amusant de voir une créature telle que lui se plier au désir
d’une enfant et fondre devant ses joues roses et ses yeux rieurs.
Malheureusement je trouve que ces deux tomes nous laissent
un peu sur notre faim, nous n’en savons pas beaucoup plus sur l’identité du
professeur, sur la malédiction, à la fin du tome 2. J’espère que le tome 3 va
résoudre nos interrogations !
L'enfant et le maudit publié chez Komikku Editions.
L’affaire JenniferJones d’Anne Cassidy.
Son histoire a défrayé les chroniques de tout le pays. Son
nom a été sur toutes les lèvres, prononcé avec un mélange de fascination, de
dégoût et d’effroi. Jennifer Jones, alias JJ a tué sa meilleure amie alors
qu’elle n’avait que dix ans. Des questions se succèdent sur toutes les
lèvres : comment une enfant de dix ans peut-elle en arriver à commettre un
meurtre ? Une fois sa peine purgée, doit-on la laisser sortir de
prison ? Peut-elle reprendre une vie normale ?
Sept ans plus tard, Alice Tully vit une existence paisible,
avec un petit ami aimant et un travail dans un café. Mais son passé est
toujours en elle, avec les remords et la crainte que son identité soit révélée
au grand jour.
Ce roman est une bonne lecture. Tout d’abord, l’auteur a
l’idée ingénieuse de nous présenter son héroïne de façon à ce que l’on ne sache
rien de son passé tortueux, ce qui nous amène à avoir un regard neutre et
objectif sur elle. Ensuite, Anne Cassidy parvient à ne pas être dans le cliché
de l’enfant malsaine, avec un comportement dérangeant, qui peuple les romans
d’horreurs. Jennifer est dépeinte comme une enfant ordinaire, malgré le fait
que le milieu dans lequel elle vit ne l’est pas.
Une des forces du roman est que Cassidy effectue des retours
en arrière afin de nous présenter l’enfance de son héroïne. Cela permet de
poser le contexte dans lequel le meurtre a été réalisé. A travers le point de
vue de la fillette, nous comprenons comment elle a pu en arriver à commettre
l’irréparable. L’auteur a la qualité de décrire avec subtilité, sans pathos et
sans exagération, les rapports difficiles que Jennifer entretient avec sa mère.
Anne Cassidy dépeint aussi avec brio la vie d’Alice Tully,
les remords qu’elle peut éprouver, la crainte que tout se sache, l’espoir de
mener une vie normale.
Ce roman a un côté addictif, l’auteur instaure une climat de
tension qui fait que nous ne pouvons nous empêcher de tourner les pages. Je
pense malgré tout qu’elle aurait pu prendre davantage le temps d’approfondir
certains passages, comme par exemple détailler davantage les relations de
Jennifer avec les parents de la victime…
Enfin, Anne Cassidy a accompli le tour de force de nous
faire apprécier une personne que l’on devrait détester.
L’affaire Jennifer Jones est donc une bonne lecture
pour découvrir les thrillers et les romans policiers !
L'affaire Jennifer Jones d'Anne Cassidy publié aux éditions Milan.
Lors du suicide de sa mère, Delphine de Vigan ressent le
besoin d’écrire sur cette femme mystérieuse, à la fois fragile et puissante,
qu’elle a tant aimé. Elle tente de comprendre ce qui a pu
pousser Lucille Poirier à choisir cette extrémité, à seulement 60 ans.
L’auteur dresse alors le portrait de sa famille, son
histoire, ses joies et ses secrets les plus sombres. Elle essaye de nous
décrire la personnalité de Lucille, ses qualités, ses défauts. Delphine de
Vigan nous raconte aussi les séjours de sa mère à l’hôpital psychiatrique, ses
petits cadeaux qu’elle offrait pour un oui ou pour un non, son investissement dans son métier d'assistante sociale, sa renaissance et ses rechutes occasionnelles.
A travers Rien ne s’oppose à la nuit, nous percevons
l’amour que Delphine de Vigan porte à Lucille, sa douleur de n’avoir pu la guérir de
ses démons et sa culpabilité de ne pas avoir pu prévoir son suicide.
En plus de l’émouvant récit de la vie de sa mère, l’auteur
nous livre entre quelques chapitres ses réflexions à propos du processus
d’écriture, des difficultés qu’elle rencontre. En effet, dans Rien ne
s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan s’attaque à des « secrets de
famille », notamment en ce qui concerne le père de Lucille. Elle craint
que les siens de lui tournent le dos, lui reprochent de soulever ces questions.
Elle a aussi l’impression de ne pas retranscrire
correctement le portrait de Lucille et de traiter les évènements de façon
subjective. Cela est très intéressant puisqu’il est rare dans un roman que
l’auteur nous présente aussi la trame du livre. Cette particularité est ce qui
fait l’originalité de Rien ne s’oppose à la nuit.
Enfin le style très poétique de Delphine de Vigan colle
parfaitement avec le thème abordé et achève de faire dece roman un coup de cœur !
Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan publié aux éditions JC Lattès.
Scout Finch passe ses journées à inventer des jeux inspirés de la vie de son mystérieux voisin, survivre à l'école, à ses règles strictes et à défier les conventions sociales en portant des salopettes. Mais la vie de la fillette et de son frère Jem va basculer lorsque leur père, un avocat renommé, va accepter de défendre un noir accusé de viol, chose inacceptable dans une ville du sud des Etats-Unis. La famille Finch va devoir faire face aux menaces, aux intimidations, aux moqueries, à la réprobation. Dans ce climat de tension, la justice va-t-elle pouvoir être rendue de façon équitable et impartiale ?
J'ai imméditament été conquise par le récit d'Harper Lee. Scout, avec sa vivacité, son impulsivité, son imagination débordante, m'a charmée ! J'ai adoré suivre ses jeux d'enfants avec son frère et son meilleur ami Deel. Harper Lee décrit avec justesse les légendes que nous pouvons forger au cours notre jeune âge, les défits que nous relevons, les spectacles parfois ridicules que nous pouvons réaliser à l'école. (J'ai ri aux éclats lorsque l'auteur dépeint le magnifique rôle de jambon tenu par Scout dans sa pièce de fin d'année).
Mais Lee a aussi la force extraordinaire de rendre compte de la pesante tradition du sud des Etats-Unis, des tensions raciales qui pouvaient y régner, et de la difficulté de rendre la justice de façon totalement objective. Dans ce contexte, Atticus, le père de Scout, est un personnage incroyable. Il défend son client non pas comme un sous-homme, comme une personne inférieure à lui, mais comme un être à part entière, né avec les mêmes droits que lui !
Il prend le risque de mettre son travail, sa réputation en jeu et même sa vie pour respecter ses convictions et faire ce qui lui semble juste. C'est une figure incroyable, atypique, en avance sur son temps. Il est à la fois un excellent avocat et un père merveilleux, quoique parfois distant.
Harper Lee parvient à écrire un récit rythmé. Même si le procès arrive vers le milieu/la fin du roman, nous ne nous ennuyons pas, au contraire ! La vie quotidienne de la famille, vu par le regard de la petite fille qu'est Scout, permet de planter le décor, de comprendre les mentalités du sud, et surtout, de cerner tous les enjeux de l'affaire qui occupe Atticus.
Outre Scout et son père, d'autres protagonistes sont attachants. Nous pouvons notamment citer Calpurnia, la bonne de la famille, qui veille avec rudesse et amour sur les Finch, le mystérieux Bou Radley qui stimule notre imagination autant que celle des enfants. Même la vieille dame acâriatre du bout de la rue est touchante. Tous les personnages dépeints ont une profondeur, une force, une originalité.
Ce classique est incontournable et m'a véritablement transportée ! Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est dans la même veine que La couleur des sentiments. C'est un excellent point de vue sur le sud des Etats-Unis des années trente, un coup de coeur à lire absolument !
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee aux éditions Le Livre de Poche.
Va et poste une sentinelle.
Des années après la publication de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee publie Va et poste une sentinelle en 2015. Ce roman n'est pas la suite, mais une nouvelle histoire avec les mêmes personnages. Nous y suivons Scout, qui a à présent la vingtaine et vit à New York. Elle revient dans la ville de son enfance et retrouve ceux qu'elle connaît complètement changés. Atticus, qui a 70 ans et souffre de rhumatismes, semble vouloir défendre les valeurs traditionnelles du sud. Scout ne peut y croire, son père, si juste, ayant défendu un homme de couleur, ne semble plus si ouvert d'esprit.
Ce roman-ci m'a beaucoup moins convaincu que Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Pour commencer, tous les personnages attachants du livre précédent, comme Deel ou Calpurnia, ne sont presque pas évoqués. Nous nous focalisons au contraire sur un protagoniste que nous avons à peine, voir pas du tout, suivi dans L'oiseau moqueur, le petit ami de Scout, Henry. Ce jeune homme n'est pas véritablement creusé en profondeur et je ne me suis pas beaucoup attachée à lui.
Enfin, l'intrigue principale met trop de temps à se mettre en place. Harper Lee effectue beaucoup de flash-back, de retour en arrière, au détriment du présent. Seuls les derniers chapitres du roman nous apportent davantage d'informations et enfin une résolution.
Cette dernière est très troublante, et a fait la valeur du roman aux yeux de la critique. Mais pour moi, elle a, au contraire, gâché l'idée que je me faisais des protagonistes, et même le tome 1. Au vue des révélations, nous ne savons plus comment considérer la morale de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Tout nous semble factice, depuis le plaidoyer d'Atticus jusqu'à la vision de Scout.
Le seul point positif est que la jeune femme, malgré sa vénération pour son père, reconnaît ses torts et défend ses opinions.
Malheureusement Harper Lee n'a pas réussi à me convaincre cette fois-ci, malgré tout, c'est une oeuvre intéressante à lire pour les fans de L'Oiseau Moqueur.
Va et poste une sentinelle par Harper Lee, publié aux éditions publié aux éditions Le Livre de Poche.
Durant l'été, la booktubeuse Bulledop a diffusé sur sa chaîne un TAG spécial La Passe-Miroir. Etant une fan inconditionnelle de cette série, j'ai décidé de le reprendre, un peu plus tard que prévu, afin d'entammer en douceur l'automne et la rentrée ! (Et prouver une fois encore mon attachement total à l'univers de Christelle Dabos).
Ton personnage masculin préféré ? Plutôt team Thorn ou team Archibald ?
Thorn est un personnage atypique, de par son côté froid, rigide, mais également par son sens de la justice, sa droiture et son côté humain que nous sentons transparaître avec l'évolution de ses sentiments pour Ophélie. Ce protagoniste est l'une des raisons qui font que j'adore la série de Christelle Dabos. Il peut nous agacer, nous fasciner, nous toucher, bref, nous faire passer par toutes sortes d'émotions en quelques pages !
Archibald aussi est attachant ! Sous ses airs de libertin se cache en réalité un homme rongé par l'ennui et qui se noie dans les plaisirs pour oublier sa solitude.
Malgré cela, je suis de la "team Thorn" puisque ce-dernier m'a beaucoup plus charmé qu'Archibald.
Même si cette arche peut paraître morne et trop tranquille, je me verrais bien vivre sur l'arche d'Anima. En effet, je suis trop souvent sujette aux rhumes pour espérer survivre au Pôle et l'arche de Babel est horriblement codifiée pour moi. Bien qu'Anima n'ait pas que des bons côtés, j'adorerais voir les archives du grand-oncle d'Ophélie, découvrir l'observatoir d'Artémis et bien sûr le musée que tient notre héroïne !
Si tu étais un objet, que serais-tu ?
Question difficile ! En effet, mon coeur est déchiré entre deux objets : l'écharpe d'Ophélie et la montre de Thorn ! Après réflexion, je choisirais la montre de Thorn, puisqu'elle m'a marquée dans le tome 1 et joue un rôle capital par la suite ! Sans compter qu'esthétiquement, l'objet est magnifique, et qu'il est toujours bon d'avoir un peu de Thorn avec soi !
Quelle couverture de la série est ta préférée ?
Les couvertures de la série sont toutes magnifiques ! Cependant, je fonds littéralement pour la première, car la citacielle est sublime ! De plus, le tome 1 est celui que j'ai le plus relu, sa couverture a donc une valeur particulière à mes yeux.
Quel pouvoir familial aimerais-tu avoir ?
Image tirée du site de Christelle Dabos
Même si ce pouvoir familial paraît contraignant de prime abord, (rendez-vous compte, on doit porter des gants en été), j'aimerais posséder le talent de liseuse d'Ophélie. J'adorerais percer le mystère des objets qui m'entourent, notamment des oeuvres historiques ! Cependant, je ne suis pas sûre de surveiller scrupuleusement le règlement des liseurs ! Attention, ne laissez pas traîner vos bibelots n'importe où !
De quelle couleur imagines-tu l'écharpe ?
Multicolore, avec du rouge, du jaune, du vert, du blanc, du violet et des fanfreluches !
Si tu devais être un personnage, lequel choisirais-tu ?
Je m'identifie sans hésiter à Ophélie, notamment à la jeune fille timide et maladroite du tome 1 ! Sa voix basse et son air réservé me correspondent tout à fait !
Si Ophélie ne porterait pas d'écharpe, qu'est-ce que se serait comme vêtement ?
Un pull large et bien chaud !
Des esprits de famille que l'on connaît, lequel préfères-tu et auquel t'identifies-tu le plus ?
Artémis m'a fascinée dès le tome 1, Farouk m'a agacée et émue. Je pense que je m'identifirais à Artémis parce qu'elle a un peu trop tendance à avoir la tête dans les nuages !