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lundi 29 janvier 2018

Espérer le soleil de Nelly Chadour


Espérer le soleil

 

Nelly Chadour


Espérer le soleil / Nelly Chadour

Londres 1951. Et si, durant la Seconde Guerre mondiale, Staline avait largué une bombe sur l’Europe et les Etats-Unis, plongeant les populations dans une nuit éternelle ? Qu’adviendrait-il de l’humanité ? C’est ce que nous propose de découvrir Nelly Chadour à travers plusieurs protagonistes : Gwen, une jeune femme gravement brûlée et ne ressentant plus d’émotions depuis six ans, Satinder, une adolescente de 13 ans venant de perdre sa mère et ayant des difficultés à vivre dans les traditions de son père, James Hawkins, un ancien résistant espagnol devenu mafieux et régnant sur les malfrats de Londres et enfin Vassilissa, la terrible vampire russe obligée de travailler pour le compte de l’armée anglaise. Autour d’eux, le photographe Smitty fait le lien entre tous ces personnages à travers le viseur de son appareil photo. Lorsqu’un être mystérieux se met à enlever les enfants de Londres, ils se retrouvent mêlés à l’enquête et pourraient bien se croiser.

Ce roman est un coup de cœur. Au départ je m’attendais à une dystopie classique, mais les personnages que nous suivons font véritablement la force de l’œuvre. Tout d’abord, l’auteur a su créer des êtres complexes, avec parfois un passé douloureux, des qualités et des défauts. Nous prenons plaisir à les découvrir petit à petit. Comme ils sont nombreux et très différents, nous pouvons nous identifier, ou du moins les apprécier.

Pour commencer, j’ai été conquise par le photographe Smitty. Ce n’est pourtant pas un héros comme on a l’habitude de voir : petit, bedonnant, il semble voué à être cantonné au rôle de personnage secondaire, servant parfois de faire-valoir aux autres. Heureusement, Nelly Chadour parvient à briser ces clichés en le faisant côtoyer vampires et mafieux avec courage. Son humour ravageur et sa bonté achève de nous le rendre sympathique.

J’ai aussi beaucoup apprécié Satinder. Cette jeune indienne doit à la fois faire face à la mort de sa mère, mais également au racisme ambiant dans les rues de Londres, notamment de la part des autorités. J’ai aimé voir combien elle était mâture et intelligente, ainsi qu’observer son évolution, le fait qu’elle assume ses valeurs et ses choix contre la volonté de son père.

Ensuite, je me suis également attachée aux personnages de Gwen et de James Hawkins. Même si au départ je craignais que l’on ai affaire à un couple classique, avec la belle jeune femme et le magnifique et mystérieux pendant masculin, l’auteur nous réserve aussi quelques surprises.

D’abord, Gwen cache des blessures hideuses, ce qui casse le mythe de l’héroïne parfaite. Ensuite, étant traumatisée par un évènement survenu dans son enfance, elle n’éprouve plus de véritables émotions depuis de nombreuses années. Il est donc intéressant de voir comment, au contact de James Hawkins, elle parvient à retrouver le goût de vivre. Enfin, tout comme Satinder, elle affronte sa famille et assume pleinement ses choix.

Quant à James Hawkins, j’ai aimé le découvrir petit à petit. Sa complexité est très intéressante. En effet, c’est un ancien héros de la guerre civile espagnole. On s’attendrait à un protagoniste positif et pourtant, il n’hésite pas à tuer ceux qui lui déplaisent et à menacer les autres pour parvenir à ses fins. De plus, il participe à l’exploitation d’enfants venus d’autres pays. Lorsqu’il est mis face à ses responsabilités, j’ai aimé qu’il parvienne à se remettre en question.

Mais le personnage qui, pour moi, fait le sel d’Espérer le soleil est sans conteste Vassilissa. Cette vampire est absolument INCROYABLE. Pour commencer, j’ai adoré comment l’auteur, dans le premier chapitre, nous fait assister à sa transformation. Ce passage, qui tient presque de l’épopée chevaleresque et des légendes du moyen âge, est prenant et marquant, nous donnant envie de découvrir la suite. Ensuite, j’ai apprécié le fait que Nelly Chadour sorte des codes classiques de la représentation des vampires. En effet, Vassilissa ne fascine pas forcément les autres personnages, elle les terrifie, elle les dégoûte, ils la haïssent. Pour eux, les vampires n’ont rien de séduisant ou d’attirant, ce sont des monstres dangereux. Ensuite, j’ai trouvé très intéressant l’idée que l’armée anglaise utilise de force la vampire pour traquer ses semblables, cela permet d’intégrer le fantastique au caractère dystopique de l’œuvre, sans que cela tombe comme un cheveux sur la soupe.

Enfin, j’ai adoré que Vassilissa soit monstrueuse. Fini, la jolie vampire tiraillée entre sa soif de sang et son envie de ne pas faire de mal aux humains. Plus on avance dans le roman, plus la russe perd de son humanité. Sa transformation physique est également terrifiante. Nelly Chadour nous rappelle un code très simple, que, moi-même aimant les vampires, j’ai tendance à oublier : ce ne sont pas nos amis, ce sont des bêtes assoiffés de sang et ils sont sans pitié. Cela peut nous rappeler les origines des vampires, notamment avec le comte Dracula, qui était loin d’être aussi séduisant qu’Edward Cullen dans Twilight et Lestat dans Entretien avec un vampire.

Les protagonistes secondaires quant à eux sont tout aussi développés que les principaux, ce qui ne gâche rien. L’auteur parvient à nous faire sentir en quelques lignes d’où ils viennent, quelle est leur personnalité, leurs rêves, leurs convictions. S’ils peuvent parfois être très drôles, comme les agents de James Hawkins, ils peuvent aussi être sombres et détestables, tels que les frères de Gwen. Au cours de notre lecture, nous avons le sentiment que les monstres ne sont pas forcément ceux que l’on croit…

Pour ce qui est du style de l’auteur, je l’ai trouvé excellent. Nelly Chadour a su s’adapter aux différents milieux de ses personnages, allant du soutenu au vulgaire. Comme évoqué plus haut avec le premier chapitre, elle peut même être assez poétique.

Enfin, il est intéressant de faire se dérouler une dystopie dans le passé, cela nous permet de réaliser combien durant la Guerre Froide la situation aurait pu déraper et également combien elle est encore tendue aujourd’hui, à l’heure où de plus en plus de nations s’équipent d’armes nucléaires.

En tout cas, je recommande vivement Espérer le soleil aux férus de fantastique, de dystopie et d’aventures !

Espérer le soleil de Nelly Chadour publié aux éditions les Moutons électriques.

En faisant des recherches pour cet article je suis allée sur le site des éditions les Moutons électriques, je vous conseille vivement d'aller voir leur site, certains romans ont l'air super : cliquez ici.

lundi 22 janvier 2018

Apostasie de Vincent Tassy


Apostasie

 

Vincent Tassy


Apostasie / Vincent Tassy

Anthelme, un étudiant sans histoire, décide de quitter sa vie morne et de vivre en ermite dans le premier endroit qu’il trouvera. Il débouche alors dans une mystérieuse forêt, la Sylve. Dans ses profondeurs, il fait la connaissance d’un être mystérieux qui lui conte la vie d’une princesse, perdue dans un château dans les montagnes, et d’un groupe de vampires nommés les Vermines.

Ce roman, qui ressemble à un conte fantastique et horrifique, est une excellente découverte ! Tout d’abord, l’histoire, qui reprend le schéma classique du livre de chevalerie, avec des intrigues au sein de la cour, de la magie et de la vengeance, est cependant original car il mêle l’horreur et le sensuel au récit.

Le style de Vincent Tassy, très soutenu et poétique, est parfait pour relater les aventures des personnages. Les descriptions détaillées de la Sylve, du château ou des Vermines, nous permettent de nous imaginer l’univers et les paysages.

Les protagonistes sont également plus complexes qu’il n’y paraît de prime abord. Même si Anthelme reste assez mystérieux, nous en savons beaucoup sur les Vermines. Nous comprenons combien elles sont tiraillées entre le bien et le mal et ont parfois des difficultés à lutter contre la mélancolie engendrée par l’immortalité.

L’auteur fait également un bel éloge de la lecture, notamment à travers le personnage principal, un féru lecteur de romans d’aventures, de contes et de  récits fantastiques. J’ai aussi trouvé original qu’on ne sache jamais vraiment qui est Apostasie, qu’elle garde une aura mystérieuse.

Nous pouvons également souligner l’excellent travaille des éditions du Chat Noir qui ont réalisé une couverture dépeignant parfaitement l’atmosphère du livre ! A découvrir absolument !

Apostasie de Vincent Tassy publié aux éditions du Chat Noir.

lundi 15 janvier 2018

Si une nuit d'hiver un voyageur... d'Italo Calvino


Si une nuit d’hiver un voyageur…

 

Italo Calvino

 

Si une nuit d'hiver un voyageur... Italo Calvino.
 L’intrigue débute dans une gare d’une petite ville anonyme. Un homme, appartenant visiblement à une organisation secrète, doit effectuer un échange de valises avec un confrère. Or, ce-dernier n’arrive jamais. Notre héros se rend donc dans un bar où il commence à discuter avec les habitants de la région, notamment une jeune femme dont il pourrait bien tomber amoureux.

Alors que l’intrigue semble prête à prendre son envol… tout s’arrête. A cause d’un problème d’impression, les pages sont vierges ! C’est donc à nous, Lecteur, de nous lancer dans la quête de la fin de l’intrigue. Et si cette aventure nous menait beaucoup plus loin que nous ne le pensions ?

Ce roman est une excellente découverte ! L’histoire est absolument originale. En effet, Italo Calvino alterne entre des débuts de romans et le point de vue de son héros, un Lecteur anonyme, qui cherche désespérément la suite !
 
La force de l’œuvre tient du faite que l’écrivain nous implique directement dans son récit. Pour commencer, il utilise la deuxième personne du singulier, ce qui fait que l’on a l’impression qu’il s’adresse à nous en particulier. Ensuite, son personnage principal reste assez anonyme et peu décrit, ce qui nous permet de nous glisser facilement dans sa peau.

De plus, chaque début de roman est véritablement prenant. Italo Calvino parvient à adopter plusieurs styles, aussi bien celui du roman d’aventures que du roman psychologique, et à nous mener dans différents univers, de l’Amérique Latine au Japon. Il fait également preuve de beaucoup d’humour, en se moquant gentiment du monde de l’édition.

Enfin, Si une nuit d’hiver un voyageur est véritablement un livre pour les lecteurs. Italo Calvino détaille à de nombreuses reprises plusieurs définitions de la lecture, dans lesquelles chacun peut se retrouver. Il évoque également les différentes façon de prendre plaisir à découvrir un roman à travers le personnage d’une mystérieuse Lectrice qui semble à chaque fois changer d’identité. De plus, il critique et interroge le statut d’écrivain, notamment dans un passage où il imagine une histoire entre un auteur productif et un auteur désespéré. Il n’hésite pas à faire preuve d’autodérision, notamment au début de l’œuvre, lorsque le Lecteur va dans une librairie pour acheter Si une nuit d’hiver un voyageur mais préfère finalement se rabattre sur un auteur inconnu.

Je conseille donc vivement l’œuvre d’Italo Calvino à toutes les personnes désirant une lecture particulière, différente de ce que l’on a l’habitude de voir, et suffisamment riche en début d’intrigue pour plaire au plus grand nombre !

Si une nuit d'hiver un voyageur de Italo Calvino, publié aux éditions Folio.

lundi 8 janvier 2018

Bonus

Bonus

Après avoir plongé dans l'univers terrifiant du manga Nuisible, (cf mon article du 8/01 sur le sujet), je vous propose une pointe de douceur par la découverte d'une jeune artiste en herbe. Passionnée de dessin et de photographie, elle publie sur le site Deviant Art. Etant une de mes plus proches amies, elle me montre souvent ses créations. L'un de ses dessins m'a énormément plu, c'est pourquoi je vous le partage aujourd'hui. N'hésitez pas à aller voir sa page !



Nuisible de SATOMI Yû (dessin) et HOKAZONO Masaya (scénario) (Trois volumes, série terminée)


Nuisible



SATOMI Yû (dessin)

HOKAZONO Masaya (scénario)

(Trois volumes, série terminée)



Ryoichi Takasago est un lycéen comme les autres, ayant un groupe d’amis soudé et une vie sans histoire. Son existence va basculer lorsqu’il commence à faire d’étranges rêves dans lesquels une jeune fille-insecte tue sans pitié des humains. A sa grande horreur, la créature qu’il a vu dans ses songes ressemble comme deux gouttes d’eau à une nouvelle élève arrivée récemment, Kikuko Munekata. Dans le même temps, les insectes se conduisent très étrangement, attaquant à la fois les hommes et les animaux. Et si cela annonçait… la fin de l’humanité ?


Ce manga n’est pas une belle découverte. Je n’ai pas détesté l’histoire, au contraire, mais c’est une œuvre digne de figurer dans mon prochain top 10 pour Halloween. Les dessins horrifiques sont parfois franchement écœurants et le personnage de Kikuko Munekata m’a mise très mal à l’aise. Sa folie meurtrière est aussi terrifiante. Ainsi, ce manga ne peut être qualifié de belle découverte, comme une histoire qui nous apporterait de la joie, nous toucherait ou nous permettrait de nous identifier aux protagonistes. Cependant, ce n’est pas une mauvaise lecture.



La force de cette histoire est son originalité, en effet, je n’avais jamais lu de manga mêlant à la fois le fantastique, le gore et la fin du monde. De plus, j’ai apprécié le message sous-jacent du mangaka. En effet, je pense que l’auteur a voulu évoquer le réchauffement climatique et la responsabilité de l’humanité dans la destruction de notre planète.




Cependant, ce manga a quelques défauts : pour commencer, même si l’histoire n’est qu’en trois tomes, je trouve que la fin de l’intrigue est trop rapide et certains points ne sont pas suffisamment développés. Par exemple, je n’ai pas bien compris la décision de Ryoichi à la fin du tome 3. Je ne veux pas vous spoiler, mais elle semble assez radicale compte tenu des actes de Kikuko. Ensuite, je n’ai pas trouvé que les amis de Ryoichi étaient assez travaillés. D'ailleurs à part une personne, ils n'ont pas beaucoup d'utilité. Et puis certaines images sont vraiment gores, à la limite du supportable. Nuisible est donc destiné à un public averti.

Malgré ses quelques défauts, je trouve qu’il vaut vraiment la peine d’être lu, pour son originalité notamment.



Nuisible de SATOMI Yû (dessin) et HOKAZONO Masaya (scénario) publié aux éditions Kana.

lundi 1 janvier 2018

Les romans qui ont marqué mon année 2017


Les romans qui ont marqué mon année 2017


Bonne année ! Pour commencer l'année 2018 d'un bon pied, laissons-nous transporter par nos bons souvenirs de l'année 2017. Voici un top 10 des livres qui ont marqué mon année 2017.

  1. La Passe-Miroir de Christelle Dabos, tome 3 : la mémoire de Babel
La Passe-Miroir de Christelle Dabos tome 3 la mémoire de Babel

Que dire, la série de Christelle Dabos est un sans faute ! A chaque tome, elle parvient à faire évoluer ses personnages, à créer de nouvelles intrigues et à développer son univers ! J’ai hâte de lire la suite. Pour plus d’informations, cliquez ici.

La Passe-Miroir : La Mémoire de Babel de Christelle Dabos publié aux éditions Gallimard Jeunesse.

  1. Le Passage de Justin Cronin

Le Passage de Justin Cronin
Là encore, cette série fut une belle découverte. Si le tome 1 paraît effrayant par sa taille volumineuse, il renferme un univers complexe, une intrigue travaillée où chaque détail a son importance. Enfin, le fait de voir grandir les personnages tout au long des livres est plaisant, nous nous attachons profondément à eux. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Le Passage de Justin Cronin publié aux éditions Pocket.

  1. L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

Un matin, le père de Daniel l’emmène dans un lieu étrange et mystérieux : le cimetière des livres oubliés. Dans cette immense bibliothèque, l’enfant est invité à choisir un ouvrage. Comme attiré par une force mystérieuse, il jette son dévolu sur L’ombre du vent de Julian Carax. Ce geste en apparence anodin va changer son existence. En effet, personne ne sait ce qu’est devenu l’auteur de ce roman, sans compter que de nombreuses personnes semblent déterminées à effacer toute trace de l’existence de Carax, notamment un mystérieux homme au visage brûlé et Fuméro, un inspecteur de police. Daniel parviendra-t-il à protéger L’ombre du vent ?
Ce roman est un coup de cœur ! L’auteur nous entraîne au cœur d’une intrigue complexe et mystérieuse que l’on ne peut pas s’arrêter de lire avant d’avoir résolu le mystère Carax ! Outre son intrigue palpitante, l’écrivain dépeint également avec brio les ravages d’un amour passionnel mais aussi de belles amitiés, comme celle entre Daniel et le SDF Fermine. Carlos Ruiz Zafon est également excellent pour restituer l’atmosphère de Barcelone durant la dictature du Général Franco. Il crée aussi des protagonistes effrayants par leur noirceur ou attachants par leur gentillesse et simplicité. J’ai particulièrement apprécié le héros de l’histoire, Daniel. Sa naïveté enfantine, sa maladresse d’adolescent, sa curiosité et sa détermination en font un être complexe. J’ai aimé démêler avec lui le mystère de Julian Carax. Enfin, l’auteur fait un véritable hommage à la lecture et aux lecteurs, ce qui m’a beaucoup plu.

L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon publié aux éditions le Livre de Poche.

  1. Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan
Malgré le temps qui s’est écoulé depuis ma lecture, le roman de Delphine de Vigan me reste toujours en mémoire. Sa façon de raconter l’histoire de sa mère, de manière délicate mais juste, le fait qu’elle nous livre en même temps les secrets de fabrication de son œuvre, m’ont fait adorer Rien ne s’oppose à la nuit. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter mon article ici.

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan publié aux éditions JC Lattès.

  1. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee

J’ai été très heureuse de découvrir ce classique. Le personnage de Scout et l’univers dépeint par l’auteur m’ont charmée. Atticus m’a également impressionnée par son courage et son éloquence. Même si la suite m’a déçue, je vous recommande vivement Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur.
Pour plus d'informations cliquez ici.

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee publié aux éditions Le livre de poche.

  1. La tresse de Laetitia Colombani

La tresse / Laetitia Colombani
Nous suivons trois héroïnes dans ce roman : Sarah, une avocate renommée vivant au Canada, Guilia qui aide son père à tenir l’entreprise familiale en Italie et Smita, une femme appartenant à la caste des intouchables et vivant pauvrement en Inde. La vie de chacune de ces femmes va basculer, mais au lieu de se laisser abattre, elles vont décider de lutter pour atteindre leurs objectifs. C’est au cours de leurs aventures que va finir par s’établir entre elle un lien ténu et pourtant bien présent.
J’ai dévoré ce roman en quelques heures. On s’attache rapidement aux protagonistes, très différentes mais disposant d’une volonté à toute épreuve ! J’ai adoré suivre leur parcours et leur évolution. La tresse est une excellente découverte !
La tresse de Laetitia Colombani publié aux étions Grasset.

  1. Sauveur et fils de Marie-Aude Murail

Sauveur et fils / Marie-Aude Murail
Cette série m’a accompagnée tout l’été. Nous y découvrons Sauveur, un psychologue qui doit élever seul son fils Lazare et s’occuper de ses patients, qui sont chacun très différents. J’ai eu plaisir à observer l’évolution des personnages, je me suis énormément attachée à eux. Lorsque l’on plonge dans l’univers de Sauveur, on ne veut plus en sortir. J’attends donc impatiemment la suite ! Pour plus d’informations, cliquez ici.

Sauveur et fils de Marie-Aude Murail publié aux éditions L'école des loisirs.

  1. Zombillenium d’Arthur de Pins.

Zombillenium / Arthur de Pins
Cette BD est vraiment étonnante, Arthur Pins parvient à faire une satire du monde du travail tout en mêlant du fantastique. Je me suis beaucoup attachée au personnage de Gretchen. J’ai également adoré le film sorti en octobre. Même s’il ne reprend pas l’histoire de la BD, il reste fidèle à l’univers, avec une bande son excellente !

Zombillénium d'Arthur de Pins publié aux éditions Dupuis.

  1. Marche ou crève de Stephen King

Marche ou crève / Stephen King
J’ai découvert ce roman grâce à la booktubeuse Lemon June et je n’ai pas été déçue. J’ai été emportée dans l’univers totalitaire que dépeint King. Nous y suivons un groupe d’adolescents engagés dans une course très particulière, la Longue Marche. Les règles sont simples : ils ne doivent jamais s’arrêter. S’ils dérogent à cette règle plus de trois fois, ils sont exécutés. Ce livre est prenant et angoissant, notamment parce que King décrit avec minutie combien les petites douleurs du quotidien peuvent se transformer en tortures quand on ne peut pas s’arrêter de marcher. Je conseille ce livre à tous ceux qui veulent découvrir Stephen King mais qui n’ont pas envie d’avoir peur ! Pour plus d'informations cliquez ici.

Marche ou crève de Stephen King publié aux éditions Le livre de poche.

  1. Sommeil de Haruki Murakami

Sommeil / Haruki Murakami

Cette très courte nouvelle continue de rester dans ma mémoire, d’abord parce que l’on y traite de l'amour de la lecture et aussi parce que les illustrations qui accompagnent le texte sont magnifiques. Si vous voulez découvrir le style de Murakami avec un texte court, je vous recommande Sommeil. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Illustration de Kat Menschik

Sommeil de Haruki Murakami publié aux éditions Belfond.