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lundi 26 février 2018

Top 5 de mes vampires préférés !


Top 5 de mes vampires préférés


Les vampires ont été très souvent les héros de nombreux romans ces dernières années, au point de parfois nous en donner la nausée. Aujourd’hui cependant je tente de vous réconcilier avec le genre vampirique en vous présentant le top 5 de mes vampires préférés.

Les Chroniques des Vampires d’Anne Rice





 


 Cette série de romans toujours en cours nous présente des créatures fascinantes. Pour commencer, j’ai un petit faible pour Louis, le héros d’Entretien avec un vampire. Sa sensibilité, sa naïveté le rendent vraiment attachant. Sa vengeance, qui peut être terrible, nous fait frissonner. Etant un vampire resté très humain, nous nous identifions facilement à lui. C’est également un excellent narrateur pour commencer la série, en effet à travers ses yeux nous découvrons des protagonistes hypnotiques tels que Lestat ou Claudia.





Lestat est également l’un de mes vampires favoris. A la fois cruel, sensuel et charmeur, il fait preuve d’une sensibilité exacerbée et peut aussi être pris de remords profonds. Certains me diront que ce sont des traits de caractère qui peuvent se retrouver chez d’autres protagonistes, mais Anne Rice donne une véritable profondeur à son personnage en nous faisant découvrir son passé. De plus, sa culpabilité ne se résume pas à éprouver du remord quand il tue ses victimes humaines, (ce n’est absolument pas le genre de Lestat), mais à regretter des erreurs qu’il a pu commettre dans sa vie vampirique, comme par exemple le fait d’avoir transformé Claudia, une petite fille, en monstre.



Claudia entre d’ailleurs également dans ce classement, bien que la première fois que j’ai lu l’œuvre d’Anne Rice, elle m’ait mise franchement mal à l’aise. C’est en effet assez perturbant de voir une enfant se conduire comme une femme, éprouver des sentiments d’adulte. Mais c’est véritablement une personne déterminée et sans merci, une digne héritière de Lestat, aussi cruelle et stratège que lui. Claudia est un être inoubliable et qui réapparaît dans la mémoire des autres tout au long de la série. Il est d’ailleurs très intéressant de lire L’histoire de Claudia, le roman graphique crée par Anne Rice et Ashley Marie Witter (l’illustratrice). Le scénario est fidèle à Entretien avec un vampire et il est fascinant de découvrir les évènements du point de vue de la fillette. Le dessin est également agréable, dans le genre manga. Le fait que l’illustratrice ne mette pour unique couleur que des touches de rouge, (pour le sang) renforce le côté vampirique et nous plonge dans le monde d’Anne Rice.


Espérer le soleil de Nelly Chadour




Cela fait quelques semaines que j’ai terminé le roman de Nelly Chadour, pourtant, le personnage de Vassilissa me hante toujours. Cette vampire cruelle et sanguinaire fait véritablement le sel du roman. Nous commençons par la découvrir alors qu’elle est encore humaine et part venger le seul homme qu’elle ait jamais aimé et qui n’en a même pas idée. Son combat contre la sorcière vampire Baba Yaga est absolument magistral, à mi-chemin entre le conte, le genre épique et le fantastique. Grâce à elle, j’ai vraiment été happée par ce livre que je ne connaissais pas du tout.

Chibi Vampire Karin : (manga 14 volumes série terminée) de Kagesaki Yuna.

 

 

Ce manga est l’un des premiers animes que j’ai découvert, (je crois qu’il est toujours disponible sur Youtube). J’ai été surprise et amusée par le personnage de Karin, un vampire peu ordinaire puisqu’au lieu de boire du sang, elle saigne du nez en permanence et ne craint pas la lumière du jour. Cela fait le désespoir de sa famille. Tout va se compliquer davantage lorsque Kenta, un nouvel élève, remarque son étrange comportement et tente de percer son secret. Ce que j’ai surtout apprécié est l’humour de cette série.

lundi 19 février 2018

La recluse de Wildfell Hall d'Anne Brontë


La recluse/ la dame de Wildfell Hall

 

Anne Brontë.

 

La recluse de Wildfell Hall / Anne Brontë

 

Dans un petit village perdu d’Angleterre, il n’y a pas grand-chose à faire pour se changer les idées. Ainsi, lorsqu’une mystérieuse femme devient locataire de Wildfell Hall, les habitants sont extrêmement curieux. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Elle se prétend veuve mais des rumeurs affirment que son époux serait toujours en vie. Pourquoi est-elle si possessive et inquiète envers son fils de 10 ans ? Gilbert Markham, un propriétaire d'une ferme du village, va peu à peu réussir à briser les réticences d’Helen Graham.

J’avais déjà eu l’occasion de voir le film La dame de Wildfell Hall et j’avais été happée par l’atmosphère de l’histoire ainsi que les personnages. Le livre ne m’a pas déçu !

J’ai tout d’abord aimé comment Anne Brontë parvient à retranscrire le climat des petits villages de campagne. Elle dépeint parfaitement les médisances des voisins et montre combien la réputation d’une femme ne tient qu’à un fil. Elle fait aussi preuve d’un féminisme étonnant à travers son héroïne Helen, notamment en ce qui concerne l’éducation des filles. Elle affirme qu’il ne faut pas les ménager et leur enseigner les réalités de la vie afin qu’elles n’abordent pas l’existence avec naïveté.

Ensuite, elle décrit avec beaucoup de réalisme la relation entre Helen et son époux. En effet, nous suivons les doutes et les désillusions de la jeune fille et surtout la torture psychologique que lui inflige son mari en disparaissant pendant des mois ou en enseignant le vice à son fils unique.

Ce que j’ai beaucoup apprécié c'est que, lorsque Helen décide d’épouser l’homme contre la volonté de sa famille, elle n’est pas décrite comme une femme amoureuse et naïve. Elle est certes prise d’une vraie passion, mais elle a malgré tout conscience des défauts de l’homme qu’elle aime.

Cependant, elle se sent investie de la mission de le ramener sur le droit chemin. Cela peut sembler prétentieux ou sans espoir, mais j’ai aimé que la jeune fille ait des motifs rationnels, cela souligne son esprit fin et le fait qu’à 18 ans, il est difficile de faire preuve de discernement ou d’épouser un homme deux fois plus âgé et que l’on exècre, bien qu’il soit raisonnable.

Je me suis attachée à la jeune femme mais également à son fils et à Gilbert, qui est agréable, déterminé et patient, malgré une certaine impulsivité.
L’atmosphère du roman peut sembler lourde, mais les ragots du petit village donne une touche de légèreté et de l’humour à l’histoire.

Le film est également très intéressant à visionner et reprend les grands points du livre. Je conseille presque de le voir avant de commencer La recluse/ la dame de Wildfell Hall, cela motive véritablement à la lecture.

La recluse de Wildfell Hall d'Anne Brontë publié aux éditions Libretto.

La bande annonce du film :


samedi 17 février 2018

Bonus #2

Bonus #2


J'ai à présent une nouvelle photo de profil, dessinée par l'amie très chère que j'ai évoqué précédement. Ses dessins sont de plus en plus précis et travaillés, elle fait preuve de beaucoup d'imagination et d'originalité. N'hésitez pas à aller voir ses créations sur Deviant Art en cliquant ici.




Ses dernières créatons :




lundi 5 février 2018

Stranger Case de Kyo Shirodaira et Chashiba Katase


Stranger Case

 

Kyo Shirodaira, Chashiba Katase


Stranger Case /  Kyo Shirodaira, Chashiba Katase


Dans son enfance, la jeune Kotoko a été enlevée et mutilée par des esprits afin de devenir la déesse de la sagesse. Si elle a perdu un œil et une jambe, son esprit est intact. Elle décide donc d’assumer son rôle et d’aider les créatures dans leurs divers problèmes du quotidien. Elle va alors faire la connaissance d’un étrange jeune homme, dont tous les démons semblent avoir peur. Qui est-il et quel est son secret, c’est ce que la jeune fille est déterminée à découvrir…

Ce manga est une bonne découverte ! J’ai beaucoup aimé suivre les personnages, notamment Kotoko, qui sont très attachants. L’intrigue est également bien menée et donne envie de connaître la suite ! L’auteur fait aussi preuve de beaucoup d’humour ce qui est très agréable et nous fait passer un bon moment de lecture.

Les dessins sont aussi le gros point fort de Stranger Case, j’ai aimé comment le mangaka retranscrit les expressions des personnages, les détails des vêtements ou des créatures.

Ma seule petite déception est le fait que certains éléments de l’histoire sont traités de façon rapide, notamment le fait que Kotoko tombe amoureuse du mystérieux jeune homme et lui demande de sortir avec lui, alors qu’elle le connaît très peu. Mais cela peut aussi s’expliquer par la personnalité loufoque de l’héroïne.

En tout cas j’ai très hâte de découvrir le tome 2, qui devrait normalement sortir le 7 mars 2018, et d’en apprendre davantage sur les pouvoirs de la jeune fille !

Stranger Case de Kyo Shirodaira et Chashiba Katase  publié aux éditions Pika.