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mardi 31 octobre 2017

Top 4 des romans à lire pour Halloween !


Top 4 des romans à lire pour Halloween

 

Joyeux Halloween ! Voici quelques livres pour vous mettre dans l'ambiance !

Marche ou crève de Stephen King :


Marche ou crève / Stephen King


Qui a dit que le sport était forcément bon pour la santé ? Dans certains cas extrêmes il peut avoir des effets dévastateurs et parfois même mortels. C’est ce que va découvrir un groupe de 100 jeunes garçons participant à une course bien particulière, La Longue Marche. Le but de l’épreuve est simple : ils doivent marcher sans s’arrêter jusqu’à la ligne d’arrivée. La course dure plusieurs jours et couvre de nombreux kilomètres. Le gagnant peut demander ce qu’il veut et est couvert d’or. Mais les risques sont élevés. En effet, si un des coureurs s’arrête, il dispose de trois avertissements avant de « prendre son ticket », c’est-à-dire être tué.

Dans ce court roman, Stephen King n’est pas dans le genre horrifique mais plutôt angoissant. Si la course peut paraître simple de prime abord, nous nous rendons vite compte que les plus petites douleurs du quotidien telles que les ampoules, les crampes, prennent des proportions effroyables, puisque les coureurs ne peuvent pas s’arrêter. Nous découvrons les personnages de façon très particulière, à travers les souvenirs qui remontent à la surface pendant qu’ils marchent, les questions qu’ils se posent les uns aux autres. C’est un des points les plus étonnants du livre, les protagonistes, malgré le fait qu’ils soient adversaires dans une lutte mortelle, nouent des liens entre eux.

King dépeint notamment la camaraderie qui naît entre Garry et McVries, deux adolescents que nous suivons une grande partie de la course. Ils se sauvent mutuellement la vie à plusieurs reprises. Les relations entre les coureurs sont en général un mélange d’amitié, de brusquerie, de camaraderie et de détresse. Le plus stupéfiant est aussi que de nombreux coureurs ne savent pas véritablement pourquoi ils se sont engagés dans ce jeu mortel. Certains désirent simplement mourir.

La Longue Marche permet aussi de révéler les aspects les plus sombres des candidats, la part de folie qui les habite. La dégradation progressive de certains adolescents, notamment d’Olson, est effrayante. Stephen King nous fait comprendre que ce qui compte dans l’épreuve est autant le mental que le physique. Des personnages qui paraissent résistants au premier abord s’effondrent très vite alors que des garçons frêles mais ayant une parfaite maîtrise de leur stress tiennent très longtemps.

L’auteur parvient aussi à nous décrire brièvement le contexte de son histoire, bien que le plus important soit la course. Nous comprenons que le monde dans lequel évoluent nos héros est une dictature, où les habitants sont surveillés et écoutés par l’Escouade. Le Commandant, une figure mystérieuse et charismatique, incarne la figure du tyran.

La grande force de Marche ou crève est enfin son côté addictif, nous ne pouvons pas cesser de lire ! L’histoire est angoissante et passionnante, parfaite pour Halloween !

Marche ou crève de Stephen King publié aux éditions Le Livre de Poche.


La vidéo de Lemon June sur Marche ou crève :



Zombillénium de Arthur de Pins. (Tome 1 à 3)


Zombillénium / Arthur de Pins
Au premier abord, Zombillénium semble être un parc d’attraction comme les autres, où l’horreur est à l’honneur. Mais les créatures que les visiteurs prennent pour des comédiens sont en réalité de véritables monstres ! Quant au directeur du parc, il n’est autre qu’un vampire. C’est ce que va découvrir un jeune mortel malencontreusement écrasé par ce-dernier puis ramené à la vie. En effet, toutes les personnes ressuscitées par une créature fantastiques doivent travailler à Zombillénium. Mais derrière un simple recrutement pour l’éternité se cache une vérité plus sombre. Et les choses ne s’arrangent pas lorsque le parc est sujet à un remaniement musclé… Vivants, prenez garde !

Cette BD est une excellent surprise ! Elle correspond tout à fait à la période d’Halloween puisqu’elle met scène des créatures telles que des sorcières, des zombies, des vampires, des démons et des fantômes. Elle est idéale pour la jeunesse puisqu’elle ne fait pas peur. Mais elle peut aussi convenir aux adultes car bien que les employés soient des monstres, ils sont sujets au mêmes problèmes que les vivants. En effet, les créatures, et notamment les zombies, demandent des augmentations de salaire, créent des syndicats et manifestent quant ils ne sont pas d’accord avec les décisions de la direction.

A travers les monstres, l’auteur fait une critique et une satire du monde du travail, ce qui est original et innovant dans une bande-dessinée fantastique et pour la jeunesse.

Les personnages sont très attachants. J’ai particulièrement apprécié la sorcière Gretchen que nous suivons en plus du jeune mortel. Elle a un caractère bien trempé, une répartie désarmante et une puissance hors du commun. Sans compter que son père n’est pas n’importe qui… J’ai hâte de la découvrir dans les autres tomes !

Le seul petit bémol est que le tome 3 est paru en 2013 et depuis… plus rien ! J’espère que les prochains vont paraître rapidement… notamment parce qu’un film sort à l’occasion d’Halloween !

Zombillénium de Arthur de Pins publié aux éditions Dupuis.

La bande annonce du film :


L’enfant et le maudit de Nagabe (série en cours, deux tomes parus en VF)

L'enfant et le maudit / Nagabe

Le monde est divisé en deux camps : l’intérieur, où vivent les humains et l’extérieur où vivent d’étranges créatures nommées les maudits. Si un maudit touche un humain, ce dernier se transforme en maudit également. C’est pourquoi ils sont combattus et chassés.

Malgré ce danger, Sheeva, une petite fille humaine, vit avec un maudit qu’elle nomme le professeur. Celui-ci veille sur elle, (en lui interdisant de le toucher), en attendant le retour de sa tante. Mais en réalité, cette-dernière pourrait bien ne jamais revenir… Et qui est l’auteur de la malédiction dont a été victime le professeur ? Enfin, pourquoi Sheeva semble-t-elle ne pas être affectée par la malédiction ?

Ce manga mystérieux, n’est pas effrayant, mais les créatures qui le peuplent, le trait de crayon très sombre et le suspense du récit, en font une lecture idéale pour cette période. La relation qu’entretiennent Sheeva et le professeur est très touchante. Sheeva ne craint pas du tout l’apparence de son ami et est vive, innocente et joyeuse, sans être idiote ou agaçante. Elle sent que son professeur est inquiet, bien qu’il tente de le cacher. C’est également assez amusant de voir une créature telle que lui se plier au désir d’une enfant et fondre devant ses joues roses et ses yeux rieurs.

Malheureusement je trouve que ces deux tomes nous laissent un peu sur notre faim, nous n’en savons pas beaucoup plus sur l’identité du professeur, sur la malédiction, à la fin du tome 2. J’espère que le tome 3 va résoudre nos interrogations !
L'enfant et le maudit publié chez Komikku Editions.


L’affaire Jennifer Jones d’Anne Cassidy.

L'affaire Jennifer Jones / Anne Cassidy

Son histoire a défrayé les chroniques de tout le pays. Son nom a été sur toutes les lèvres, prononcé avec un mélange de fascination, de dégoût et d’effroi. Jennifer Jones, alias JJ a tué sa meilleure amie alors qu’elle n’avait que dix ans. Des questions se succèdent sur toutes les lèvres : comment une enfant de dix ans peut-elle en arriver à commettre un meurtre ? Une fois sa peine purgée, doit-on la laisser sortir de prison ? Peut-elle reprendre une vie normale ?

Sept ans plus tard, Alice Tully vit une existence paisible, avec un petit ami aimant et un travail dans un café. Mais son passé est toujours en elle, avec les remords et la crainte que son identité soit révélée au grand jour.

Ce roman est une bonne lecture. Tout d’abord, l’auteur a l’idée ingénieuse de nous présenter son héroïne de façon à ce que l’on ne sache rien de son passé tortueux, ce qui nous amène à avoir un regard neutre et objectif sur elle. Ensuite, Anne Cassidy parvient à ne pas être dans le cliché de l’enfant malsaine, avec un comportement dérangeant, qui peuple les romans d’horreurs. Jennifer est dépeinte comme une enfant ordinaire, malgré le fait que le milieu dans lequel elle vit ne l’est pas.

Une des forces du roman est que Cassidy effectue des retours en arrière afin de nous présenter l’enfance de son héroïne. Cela permet de poser le contexte dans lequel le meurtre a été réalisé. A travers le point de vue de la fillette, nous comprenons comment elle a pu en arriver à commettre l’irréparable. L’auteur a la qualité de décrire avec subtilité, sans pathos et sans exagération, les rapports difficiles que Jennifer entretient avec sa mère.

Anne Cassidy dépeint aussi avec brio la vie d’Alice Tully, les remords qu’elle peut éprouver, la crainte que tout se sache, l’espoir de mener une vie normale.

Ce roman a un côté addictif, l’auteur instaure une climat de tension qui fait que nous ne pouvons nous empêcher de tourner les pages. Je pense malgré tout qu’elle aurait pu prendre davantage le temps d’approfondir certains passages, comme par exemple détailler davantage les relations de Jennifer avec les parents de la victime…

Enfin, Anne Cassidy a accompli le tour de force de nous faire apprécier une personne que l’on devrait détester.

L’affaire Jennifer Jones est donc une bonne lecture pour découvrir les thrillers et les romans policiers !

L'affaire Jennifer Jones d'Anne Cassidy publié aux éditions Milan.



lundi 23 octobre 2017

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan


Rien ne s’oppose à la nuit

 

Delphine de Vigan.

 

Rien ne s'oppose à la nuit / Delphine de Vigan

Lors du suicide de sa mère, Delphine de Vigan ressent le besoin d’écrire sur cette femme mystérieuse, à la fois fragile et puissante, qu’elle a tant aimé. Elle tente de comprendre ce qui a pu pousser Lucille Poirier à choisir cette extrémité, à seulement 60 ans.

L’auteur dresse alors le portrait de sa famille, son histoire, ses joies et ses secrets les plus sombres. Elle essaye de nous décrire la personnalité de Lucille, ses qualités, ses défauts. Delphine de Vigan nous raconte aussi les séjours de sa mère à l’hôpital psychiatrique, ses petits cadeaux qu’elle offrait pour un oui ou pour un non, son investissement dans son métier d'assistante sociale, sa renaissance et ses rechutes occasionnelles.

A travers Rien ne s’oppose à la nuit, nous percevons l’amour que Delphine de Vigan porte à Lucille, sa douleur de n’avoir pu la guérir de ses démons et sa culpabilité de ne pas avoir pu prévoir son suicide.

En plus de l’émouvant récit de la vie de sa mère, l’auteur nous livre entre quelques chapitres ses réflexions à propos du processus d’écriture, des difficultés qu’elle rencontre. En effet, dans Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan s’attaque à des « secrets de famille », notamment en ce qui concerne le père de Lucille. Elle craint que les siens de lui tournent le dos, lui reprochent de soulever ces questions.

Elle a aussi l’impression de ne pas retranscrire correctement le portrait de Lucille et de traiter les évènements de façon subjective. Cela est très intéressant puisqu’il est rare dans un roman que l’auteur nous présente aussi la trame du livre. Cette particularité est ce qui fait l’originalité de Rien ne s’oppose à la nuit.

Enfin le style très poétique de Delphine de Vigan colle parfaitement avec le thème abordé et achève de faire de  ce roman un coup de cœur !

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan publié aux éditions JC Lattès.

lundi 16 octobre 2017

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee (suivi de Va et poste une sentinelle)

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur


Harper Lee


Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur / Harper Lee

1930

Scout Finch passe ses journées à inventer des jeux inspirés de la vie de son mystérieux voisin, survivre à l'école, à ses règles strictes et à défier les conventions sociales en portant des salopettes. Mais la vie de la fillette et de son frère Jem va basculer lorsque leur père, un avocat renommé, va accepter de défendre un noir accusé de viol, chose inacceptable dans une ville du sud des Etats-Unis. La famille Finch va devoir faire face aux menaces, aux intimidations, aux moqueries, à la réprobation. Dans ce climat de tension, la justice va-t-elle pouvoir être rendue de façon équitable et impartiale ?

J'ai imméditament été conquise par le récit d'Harper Lee. Scout, avec sa vivacité, son impulsivité, son imagination débordante, m'a charmée ! J'ai adoré suivre ses jeux d'enfants avec son frère et son meilleur ami Deel. Harper Lee décrit avec justesse les légendes que nous pouvons forger au cours notre jeune âge, les défits que nous relevons, les spectacles parfois ridicules que nous pouvons réaliser à l'école. (J'ai ri aux éclats lorsque l'auteur dépeint le magnifique rôle de jambon tenu par Scout dans sa pièce de fin d'année).

Mais Lee a aussi la force extraordinaire de rendre compte de la pesante tradition du sud des Etats-Unis, des tensions raciales qui pouvaient y régner, et de la difficulté de rendre la justice de façon totalement objective. Dans ce contexte, Atticus, le père de Scout, est un personnage incroyable. Il défend son client non pas comme un sous-homme, comme une personne inférieure à lui, mais comme un être à part entière, né avec les mêmes droits que lui !

Il prend le risque de mettre son travail, sa réputation en jeu et même sa vie pour respecter ses convictions et faire ce qui lui semble juste. C'est une figure incroyable, atypique, en avance sur son temps. Il est à la fois un excellent avocat et un père merveilleux, quoique parfois distant.

Harper Lee parvient à écrire un récit rythmé. Même si le procès arrive vers le milieu/la fin du roman, nous ne nous ennuyons pas, au contraire ! La vie quotidienne de la famille, vu par le regard de la petite fille qu'est Scout, permet de planter le décor, de comprendre les mentalités du sud, et surtout, de cerner tous les enjeux de l'affaire qui occupe Atticus.

Outre Scout et son père, d'autres protagonistes sont attachants. Nous pouvons notamment citer Calpurnia, la bonne de la famille, qui veille avec rudesse et amour sur les Finch, le mystérieux Bou Radley qui stimule notre imagination autant que celle des enfants. Même la vieille dame acâriatre du bout de la rue est touchante. Tous les personnages dépeints ont une profondeur, une force, une originalité.


Ce classique est incontournable et m'a véritablement transportée ! Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est dans la même veine que La couleur des sentiments. C'est un excellent point de vue sur le sud des Etats-Unis des années trente, un coup de coeur à lire absolument !



Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee aux éditions Le Livre de Poche.


Va et poste une sentinelle.


Va et poste une sentinelle / Harper Lee

Des années après la publication de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee publie Va et poste une sentinelle en 2015. Ce roman n'est pas la suite, mais une nouvelle histoire avec les mêmes personnages. Nous y suivons Scout, qui a à présent la vingtaine et vit à New York. Elle revient dans la ville de son enfance et retrouve ceux qu'elle connaît complètement changés. Atticus, qui a 70 ans et souffre de rhumatismes, semble vouloir défendre les valeurs traditionnelles du sud. Scout ne peut y croire, son père, si juste, ayant défendu un homme de couleur, ne semble plus si ouvert d'esprit.

Ce roman-ci m'a beaucoup moins convaincu que Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Pour commencer, tous les personnages attachants du livre précédent, comme Deel ou Calpurnia, ne sont presque pas évoqués. Nous nous focalisons au contraire sur un protagoniste que nous avons à peine, voir pas du tout, suivi dans L'oiseau moqueur, le petit ami de Scout, Henry. Ce jeune homme n'est pas véritablement creusé en profondeur et je ne me suis pas beaucoup attachée à lui.

Enfin, l'intrigue principale met trop de temps à se mettre en place. Harper Lee effectue beaucoup de flash-back, de retour en arrière, au détriment du présent. Seuls les derniers chapitres du roman nous apportent davantage d'informations et enfin une résolution.

Cette dernière est très troublante, et a fait la valeur du roman aux yeux de la critique. Mais pour moi, elle a, au contraire, gâché l'idée que je me faisais des protagonistes, et même le tome 1. Au vue des révélations, nous ne savons plus comment considérer la morale de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Tout nous semble factice, depuis le plaidoyer d'Atticus jusqu'à la vision de Scout.

Le seul point positif est que la jeune femme, malgré sa vénération pour son père, reconnaît ses torts et défend ses opinions.

Malheureusement Harper Lee n'a pas réussi à me convaincre cette fois-ci, malgré tout, c'est une oeuvre intéressante à lire pour les fans de L'Oiseau Moqueur.

Va et poste une sentinelle par Harper Lee, publié aux éditions publié aux éditions Le Livre de Poche.


lundi 9 octobre 2017

TAG : La Passe-Miroir !

TAG : La Passe-Miroir

 

Durant l'été, la booktubeuse Bulledop a diffusé sur sa chaîne un TAG spécial La Passe-Miroir. Etant une fan inconditionnelle de cette série, j'ai décidé de le reprendre, un peu plus tard que prévu, afin d'entammer en douceur l'automne et la rentrée ! (Et prouver une fois encore mon attachement total à l'univers de Christelle Dabos).

Ton personnage masculin préféré ? Plutôt team Thorn ou team Archibald ?

Thorn VS Archibald
Thorn par KiraMizuno, Archibald, image trouvée sur Pinterest.

Thorn est un personnage atypique, de par son côté froid, rigide, mais également par son sens de la justice, sa droiture et son côté humain que nous sentons transparaître avec l'évolution de ses sentiments pour Ophélie. Ce protagoniste est l'une des raisons qui font que j'adore la série de Christelle Dabos. Il peut nous agacer, nous fasciner, nous toucher, bref, nous faire passer par toutes sortes d'émotions en quelques pages !

Archibald aussi est attachant ! Sous ses airs de libertin se cache en réalité un homme rongé par l'ennui et qui se noie dans les plaisirs pour oublier sa solitude.

Malgré cela, je suis de la "team Thorn" puisque ce-dernier m'a beaucoup plus charmé qu'Archibald.


Dans quelle arche vivrais-tu?


Anima
Anima, image trouvée sur le site de Lilybus aux mille feuilles

Même si cette arche peut paraître morne et trop tranquille, je me verrais bien vivre sur l'arche d'Anima. En effet, je suis trop souvent sujette aux rhumes pour espérer survivre au Pôle et l'arche de Babel est horriblement codifiée pour moi. Bien qu'Anima n'ait pas que des bons côtés, j'adorerais voir les archives du grand-oncle d'Ophélie, découvrir l'observatoir d'Artémis et bien sûr le musée que tient notre héroïne !


Si tu étais un objet, que serais-tu ?


Montre à gousset de Thorn

Question difficile ! En effet, mon coeur est déchiré entre deux objets : l'écharpe d'Ophélie et la montre de Thorn ! Après réflexion, je choisirais la montre de Thorn, puisqu'elle m'a marquée dans le tome 1 et joue un rôle capital par la suite ! Sans compter qu'esthétiquement, l'objet est magnifique, et qu'il est toujours bon d'avoir un peu de Thorn avec soi  !


Quelle couverture de la série est ta préférée ?


La Passe-Miroir/ Tome 1 : Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos

Les couvertures de la série sont toutes magnifiques ! Cependant, je fonds littéralement pour la première, car la citacielle est sublime ! De plus, le tome 1 est celui que j'ai le plus relu, sa couverture a donc une valeur particulière à mes yeux.


Quel pouvoir familial aimerais-tu avoir ?


Image tirée du site de Christelle Dabos

Même si ce pouvoir familial paraît contraignant de prime abord, (rendez-vous compte, on doit porter des gants en été), j'aimerais posséder le talent de liseuse d'Ophélie. J'adorerais percer le mystère des objets qui m'entourent, notamment des oeuvres historiques ! Cependant, je ne suis pas sûre de surveiller scrupuleusement le règlement  des liseurs ! Attention, ne laissez pas traîner vos bibelots n'importe où !


 
De quelle couleur imagines-tu l'écharpe ?


Multicolore, avec du rouge, du jaune, du vert, du blanc, du violet et des fanfreluches !


Si tu devais être un personnage, lequel choisirais-tu ?

Ophélie, image trouvée sur Pinterest

Je m'identifie sans hésiter à Ophélie, notamment à la jeune fille timide et maladroite du tome 1 ! Sa voix basse et son air réservé me correspondent tout à fait !


Si Ophélie ne porterait pas d'écharpe, qu'est-ce que se serait comme vêtement ?



Un pull large et bien chaud !


Des esprits de famille que l'on connaît, lequel préfères-tu et auquel t'identifies-tu le plus ?


Artémis par KiraMizuno


Artémis m'a fascinée dès le tome 1, Farouk m'a agacée et émue. Je pense que je m'identifirais à Artémis parce qu'elle a un peu trop tendance à avoir la tête dans les nuages !


Passe-miroir ou liseuse ?

Ophélie par KiraMizuno
Liseuse bien sûr !




 La vidéo de Bulledop :

Le site de Christelle Dabos ici


lundi 2 octobre 2017

Reine d'Egypte de Chie Inudoh


Reine d’Egypte

 

Chie Inudoh

 

(Tome 1 et 2 série en cours)

 

Reine d'Egypte tome 1 et 2 / Chie Inudoh

Dans l’Antiquité, en Egypte, le pouvoir royal est traditionnellement transmis par la reine. Cependant dans les faits, la femme doit être soumise au Pharaon et n’a pas d’autre rôle que celui de donner des héritiers au royaume. Mais Chepsu, l’héritière du trône, ne l’entend pas de cette oreille et est bien décidée à prouver qu’elle est capable de gouverner aussi bien qu’un homme.

Aussi, lorsqu’elle est enfin couronnée, elle tente de donner de nouvelles idées pour améliorer la vie des ses sujets. Mais son demi-frère le pharaon, un être irascible et brutal, veut absolument dominer la jeune femme et mater son tempérament rebelle.

En montant sur le trône, Chepsu va devoir faire face à des ennemis déterminés tels que les prêtres ou les courtisanes, mais va également rencontrer des personnes merveilleuses comme une danseuse ou un mystérieux scribe.

L’héroïne est attachante, drôle et dynamique. J’ai particulièrement apprécié son caractère volontaire. Le côté féministe du manga m’a également beaucoup plu. Nous avons une idée de la difficulté qu’avaient les femmes à avoir une place dans la société.

Le trait de crayon de Chie Inudoh est très agréable, elle prend beaucoup de soin à dessiner les motifs et les différentes tenues de ses personnages.

Les nombreux plans sur les décolletés et la poitrine des différentes femmes m'ont cependant agacée. Pour un manga présentant un protagoniste fort et décidé à défendre la cause des femmes, dessiner des héroïnes en petite tenue décrédibilise quelque peu le message. En effet, nous avons l’impression que certains personnages de l’histoire n’existent que par leurs atouts…

Malgré cela, l’histoire est prenante et j'ai hâte de connaître la suite !


Reine d’Egypte de Chie Inudoh publié aux éditions Ki-oon.