The Book of Ivy / The Revolution of Ivy
Amy Engel
Dans un futur post-apocalyptique; les humains sont
regroupés derrière des barbelés pour échapper aux dangers extérieurs. Deux
camps se battent alors pour obtenir le pouvoir : l’un prônant la
démocratie dirigée par un Westfall, l’autre proposant un système plus
autoritaire dirigé par un Lattimer.
Ce-dernier l’a emporté. Deux générations plus tard afin de
sceller l’entente des deux camps, Ivy Westfall doit se marier avec Bishop
Lattimer. Mais Justin Westfall a chargé sa fille d’une mission bien
particulière : tuer son époux.
Durant ma courte vie de lectrice, j’ai eu une grosse période
pendant laquelle je dévorais des dystopies. J’ai adoré Hunger Games de
Susanne Collins, Divergente de Veronica Ross et Le Labyrinthe de
James Dashner. Je pensais suite à cela qu’aucun autre univers
post-apocalyptique ne pourrait plus me surprendre. Le Passage de Justin
Cronin m’a prouvé le contraire.
Malheureusement, The Book of Ivy ne m’a pas réservé
le même étonnement. Pour commencer, les personnages étaient certes sympathiques,
mais je ne me suis attachée ni à Ivy, ni à Bishop, ni à leurs amis.
Bishop est souvent apprécié parce qu’il est prévenant envers Ivy. Il ne la force à rien,
notamment à avoir des relations sexuelles. Cela est certes louable dans un
monde brutal où le mariage est forcé, mais ce n’est pas très étonnant. En
effet, si Bishop était un être exécrable et violent, il n’aurait pas été
difficile à Ivy de le tuer, ce qui n’est pas le but du roman.
Ensuite, nous sentons rapidement que la famille de la jeune
fille la manipule. Sous couvert d’instaurer une démocratie, son père et sa sœur
ne pensent qu’à servir leurs propres intérêts. Cela est trop rapidement perçu.
De plus, les sentiments d’Ivy envers le garçon naissent
également trop vite. Après quelques jours seulement, la jeune fille se sent
troublée par le mari qu’on lui a appris à haïr.
Enfin, et c’est là le gros point noir de ma lecture, je n’ai
eu aucune surprise depuis le commencement du tome 1 jusqu’à la fin du tome
2 ! La série n’était pas dépourvue d’actions, loin de là, mais je parvenais
à les deviner avant qu’elles ne surviennent. Le schéma de la saga suit celui des
dystopies habituelles. Sans compter que la fin du tome 2 est extrêmement rapide
et peu développée.
Pour conclure, je pense malgré tout que The Book of Ivy est
une histoire qui peut être appropriée pour débuter la
découverte de ce genre de roman. Mais, pour quelqu’un qui a lu de nombreux livres présentant des univers post-apocalyptiques, ce
n’est pas une série que je conseillerais.
The Book of Ivy / The Revolution of Ivy par Amy Engel publié aux éditions Lumen.