Pour les fêtes de fin d'année je vous propose une petite histoire d'Halloween, car les vampires n'ont pas à attendre le mois d'octobre pour faire leur apparition dans nos Piles A Lire !
Dans une chambre d'hôtel de San Fransisco, un mortel anonyme va décider d'interviewer un jeune homme nommé Louis. Il va alors découvrir que ce dernier est un vampire.
Ici, ces créatures sont immortelles ou presque, seuls le feu et la lumière du soleil peuvent les tuer. Ils ne vieillissent pas et se nourrissent de sang (celui des humains reste leur préféré). Louis n'a pas toujours été un vampire, il n'a acquis ce statut qu'à cause ou grâce à Lestat, un personnage flamboyant, romantique, cruel et intriguant. Ils vont ensemble vivre des aventures hors du commun.
Une fois au cœur de cet entretien, nous ne pouvons plus en sortir.
Ce roman est une très bonne surprise, je l'avais découvert grâce à la vidéo de la booktubeuse Lemon June, dont je n'arrête pas de parler sur ce blog. Ces vampires sont complexes, déchirés entre le bien et le mal, sensibles et passionnés. Ils sont parfois terrifiants, notamment Claudia, une petite fille de quatre ans transformée en vampire, et qui ne pourra donc jamais grandir. Nous assistons certes à leurs aventures, mais également à leurs réflexions sur le fait d'être vampire, Dieu, le sens de la vie, la mort. Louis va en effet tout faire pour comprendre qui il est réellement.
Plus qu'une quête de sang et de pouvoir, Entretien avec un vampire est une quête d'identité !
Entretien avec un vampire d'Anne Rice publié aux éditions Pocket.
Caumes, 17 ans, espère obtenir son bac afin de monter sur Paris et quitter
sa petite ville de province, mais surtout, il désire que la belle Esther
s'intéresse enfin à lui.
Or, le jour de son anniversaire, elle lui propose de sortir avec lui. Le
jeune homme est ravi. Mais le 7 janvier 2015, alors que Caumes vit un bonheur
parfait, les frères Kouachi perpétuent un attentat contre le magazine Charlie
Hebdo. A l'amour va également se mêler le choc, la mort, les débats et les
divergences des uns et des autres.
Finalement, comme des millions de français,
Caumes et Esther vont aller manifester leur soutien à Charlie en marchant
place de la République.
Arnaud Catherine décrit à la perfection les sentiments d'incompréhension, de
terreur et de tristesse qu'ont suscités les attentats du 7 janvier. Il crée des
personnages attachants et intéressants. En plus d'Esther, vive et cultivée,
nous pouvons citer un professeur de philosophie, Mme Barsacq, qui éclaire ses
élèves sur les évènements, tempère leur réaction. Elle est engagée et très
compréhensive.
Outre les attentats, Arnaud Cathrine développe la vie des autres
personnages, notamment des deux meilleurs amis de Caumes, Théo et Hakim. Cela
lui permet d'aborder le thème du harcèlement scolaire et du racket. Il a,
encore une fois, un regard très juste sur ce problème qui touche de nombreux
élèves chaque année.
La fin, extrêmement émouvante, m'a laissée sans voix et m'a bouleversée.
Le seul point négatif de ma lecture est le style d'écriture de l'auteur trop
vulgaire à mon goût. Certes Caumes est un adolescent, mais tous les adolescents
ne sont pas grossiers et ne disent pas des gros mots à chaque phrase ou
presque. De plus la libido du personnage occupe une place assez importante dans
le récit, voire presque trop intrusive à mon goût.
A la place du cœur (saison 1) par Arnaud Catherine publié aux éditions Robert Laffont.
Ce roman relate l'histoire de Charlotte Salomon, une célèbre peintre de confession juive. Son oeuvre se nomme Vie? ou théâtre?
Nous débutons l'histoire alors que l'héroïne, encore enfant, perd sa mère. Cette dernière a été emportée par une mauvaise grippe, affirme-t-on à la petite fille. Elle apprendra plus tard que Mme Salomon s'est en réalité suicidée.
Charlotte mène une enfance relativement heureuse cependant. Son père, un médecin et travailleur acharné, se remarie avec une célèbre cantatrice PaulinaLindberg. La jeune fille entretient avec elle un rapport mêlé d'amour et de haine, mais les deux femmes sont malgré tout complices.
Charlotte vit ses émotions intensément, elle craint d'être abandonnée et peut être extrèmement jalouse. Mais elle fait également preuve d'un grand génie et d'une grande sensibilité.
C'est pourquoi elle parvient à intégrer l'école des Beaux-Arts d'Allemagne alors qu'en ces temps troublés (nous sommes à l'aube de la Seconde Guerre mondiale), de nombreuses lois antijuives sont en vigueur.
Mais ce bonheur est de courte durée. L'étau nazi se resserre peu à peu autour des Juifs. Charlotte fuit, mais, même en France, l'ennemi se rapproche... Que va-t-il advenir de la peintre et de son oeuvre ?
J'ai passé un bon moment en compagnie de Charlotte Salomon ! Le style de l'auteur est très particulier, une sorte de prose poétique qui nous emporte dans la vie de Charlotte. David Foenkinos nous indique dans de courts passages quelles sont les recherches qu'il a effectuées pour écrire ce roman. Mais, loin d'occuper une place importante et même intrusive dans l'histoire, l'auteur se met en retrait pour laisser son héroïne en pleine lumière.
Je me suis attachée au personnage de Charlotte, j'ai admiré son style, sa personnalité et sa volonté. Son destin tragique m'a touchée et m'a révoltée à la fois. Une peintre à découvrir.
Charlotte de David Foenkinos, publié aux éditions A vue d'oeil.
Comme de nombreuses filles au XIIème siècle, Aloys a été donnée en cadeau à Dieu dès sa naissance. Recluse dans un monastère depuis l'âge de sept ans, la jeune fille qui en a aujourd'hui douze, ne se sent pas à sa place parmi ses soeurs.
A l'approche de la cérémonie de ses voeux, (le moment où les soeurs prononcent leur engagement auprès de Dieu), Aloys se sent de plus en plus prisonnière. Elle sait que bientôt, elle ne pourra plus sortir du monastère. Il ne lui reste qu'une solution, la fuite. L'arrivée de Catarina, une jeune fille qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, va tout bouleverser.
Ce roman, très court, est une bonne surprise. L'auteur nous dépeint un portrait précis et fidèle de la vie des religieuses au Moyen-Âge. Nous nous attachons facilement au personnage d'Aloys, nous souffrons avec elle de cette vie de recluse, réglée comme du papier à musique. Comme elle, nous désirons fuir hors de ces murs de pierre.
Le seul bémol de ma lecture est que le livre s'arrête au moment où la jeune fille parvient enfin à s'enfuir. Or, j'aurais souhaité savoir comment elle allait se débrouiller dans le monde réel après avoir été enfermée toute sa vie. Mis à part ce petit défaut, j'ai apprécié ma lecture.
Aloys 1168 de Sarah Turoche Dromery publié aux éditons Thierry Magnier.
Marguerite, 27 ans, semble à première vue être parfaitement normale et épanouie. Elle vit en couple et travaille dans une grande entreprise. Mais petit à petit, alors que nous la suivons dans son quotidien, nous nous rendons compte que la jeune femme n'est pas aussi heureuse qu'il y paraît au premier abord. Sa routine est en fait un moyen pour Marguerite de ne pas se sentir perdue et anxieuse, elle a des difficultés pour nouer des relations avec ses collègues, le moindre imprévu la stresse. Lasse de se sentir décalée, Marguerite décide d'aller consulter des spécialistes.
La jeune femme découvre alors qu'elle est atteinte du syndrome d'asperger, une forme d'autisme.
Comme la bande-dessinée Super Sourde de Cece Bell, où l'auteur nous exposait les difficultés d'une personne sourde au quotidien, La différence invisible nous permet de mieux comprendre ce que peuvent ressentir les personnes atteintes du syndrome d'asperger. Nous éprouvons de la compassion pour Marguerite, qui doit faire face à l'incompréhension de son compagnon ou de ses collègues.
Cette BD met également en lumière de nombreux préjugés que nous pouvons avoir sur l'autisme et ses autres formes. En effet, lorsque Marguerite annonce à certaines de ses amies qu'elle est asperger, ils ne la croient pas. L'une d'elle dit même qu'un autiste est quelqu'un qui "se tape la tête contre les murs"!
Sans compter le fait que le monde du travail n'est pas adapté pour les personnes différentes. La jeune femme se heurte à des murs mais finit malgré tout par s'en sortir. Elle considère le diagnostic non pas comme une fatalité mais comme une délivrance ! Une bande-dessinée qui nous rappelle que la différence est une force !
J'apprécie également le dessin des auteurs, qui alterne le noir et blanc et diverses touches de couleurs. Des pages annexes explicatives nous donnent également des informations supplémentaires sur le syndrome d'asperger, ce qui est très enrichissant !
Un coup de coeur !
La différence invisible de Mademoiselle Caroline & Julie Dachez publié aux éditions Delcourt / Mirage.
Pour ce top 10, les livres ont été classés en fonction de leur dose d'horreur, du moins effrayant au plus effrayant. Certes, la plupart de ces livres sont plus inquiétants que glauques, mais je déconseille aux plus jeunes de lire par exemple, Ça de Stephen King, car il y a des scènes qui peuvent choquer (en plus du côté terrifiant du récit). A bon entendeur et joyeux Halloween !
La maison aux 52 portes d'Evelyne Brisou-Pellen:
Nous y suivons Maïlys, une jeune fille qui vient d’emménager dans une étrange demeure. La bâtisse appartenait à son Oncle Albert, décédé récemment. La maison, inquiétante par son aspect délabré, devient véritablement angoissante pour Maïlys lorsqu'elle commence à avoir d'étranges visions. Quel est donc le secret de la maison aux 52 portes?
Le roman d'Evelyne Brisou-Pellen est l'un de mes coups de cœur de jeunesse. L'histoire est angoissante sans être terrifiante. Elle est également prenante, nous ne pouvons plus refermer le livre une fois que nous l'avons commencé !
La maison aux 52 portes d'Evelyne Brisou-Pellen aux éditions Pocket Jeunesse.
Le petit coeur brisé de Moka :
Un de mes coups de cœur de cette année dont j'avais déjà fait la chronique, et qui me semble approprié pour Halloween. Là encore l'histoire n'est pas particulièrement effrayante, mais il y règne une atmosphère inquiétante. Un roman parfait pour les âmes sensibles.
Le petit cœur brisé de Moka aux éditions École des loisirs.
Sombres citrouilles de Malika Ferdjoukh:
Chaque année, le 31 octobre, la famille Coudrier se réunit pour l'anniversaire de Papigrand. Nous allons suivre les différents membres du clan pendant la préparation des festivités. Tout va alors basculer lorsque les enfants vont découvrir un cadavre dans le potager !
Même si ma lecture de ce roman remonte à quelques années, j'ai gardé un bon souvenir de cette oeuvre et des personnages. Je me souviens avoir eu un faible pour Madeleine, une jeune fille au caractère bien trempé puisqu'elle a le courage de se couper les cheveux (ce qu'elle n'a jamais fait de sa vie), avant de rejoindre les membres de la famille. J'ai aussi apprécié son malheureux cousin Hermès qui a un faible pour elle, alors que Madeleine en pince pour quelqu'un d'autre. Le titre est en parfaite adéquation avec la période d'Halloween !
Sombres citrouilles de Malika Ferdjoukh publié aux éditions Ecole des loisirs.
Fais-moi peur de Malika Ferdjoukh:
(Si quelqu'un s'avise de dire que je fais du favoritisme d'auteur, je nierai froidement :-) )
L'action se déroule la veille de Noël, mais nous avons l'impression d'être de retour au 31 octobre ! Nous y suivons Monsieur N, un personnage mystérieux, fou et dangereux. Il vient d'assassiner son chien et un clochard. Pensant, par un concours de circonstances malheureux, avoir été découvert, il décide de s'en prendre à ceux qui veulent le dénoncer. Il va alors mener une enquête et remonter la piste jusqu'à la famille Mitz. Les parents sont absents et les enfants seuls à la maison. Ce qui devait être un jour joyeux et festif va rapidement tourner au cauchemar !
Le personnage de Monsieur N m'avait beaucoup marqué lors de ma lecture. Raciste, antisémite, stratège et paranoïaque, il a tout du méchant par excellence. Malika Ferdjoukh nous offre un développement intéressant puisque nous retournons également dans le passé de Monsieur N pour comprendre pourquoi et comment il est devenu si mauvais. Un thriller de Noël que l'on dévore sans pouvoir s'arrêter.
Fais-moi peur de Malika Ferdjoukh aux éditions École des loisirs.
Jeu Mortel de Moka :
Dans ce roman nous suivons Arielle, une jeune fille qui s'apprête à entrer dans le prestigieux pensionnat, l'Ecole Saint-Charles. Elle va alors découvrir que les élèves ne sont pas tous au même niveau. Il y a trois "clans": les Aristos, les Parvenues et les Intouchables. L'appartenance à un clan se décide en fonction de la fortune, de l'origine sociale. Les professeurs sont bien évidemment au courant et ferment les yeux sur ces pratiques. D'abord révoltée, Arielle, qui a été classée dans le camp des Parvenues, va se prendre au jeu. Mais elle a l'impression que ses camarades de classe lui cachent quelque chose. Elle va alors faire une découverte incroyable et terrifiante...
Cet autre roman de Moka est un coup de cœur ! Le style est excellent, fluide et rapide. L'intrigue tient en haleine, et nous sommes à la fois choqués et fascinés par l'étrange tradition des clans de l'Ecole Saint-Charles. Nous ressentons un mélange de pitié et de réprobation face à ces filles de bonnes familles qui se livrent à des jeux extravagants ou qui organisent des soirées alcoolisées. Moka crée également un climat d'enquête et de thriller très réussi ! Un coup de maître.
Jeu Mortel de Moka publié aux éditions L'école des loisirs.
Miss Pérégrine et les Enfants Particuliers de Ransom Ring :
Cette trilogie est un véritable coup de cœur ! Nous y suivons Jacob Portman, un jeune homme ordinaire qui écoute depuis toujours les histoires extravagantes de son grand-père. Mais maintenant qu'il a 16 ans, il ne croit plus en ces mystérieux "enfants particuliers" dont lui parle sans arrêt le vieil homme. Pourtant, lorsque celui-ci se fait assassiner par une étrange créature que Jacob est le seul à voir, le garçon comprend que son grand-père disait peut-être la vérité. Il va alors se mettre à la recherche de ces fameux enfants "particuliers" et de leur protectrice Pérégrine Faucon. Cette quête va permettre au jeune homme d'en apprendre plus sur son grand-père et sur sa propre identité. Jacob se révèle être en effet plus qu'un garçon ordinaire.
Les personnages développés par Ransom Ring sont drôles et attachants. J'ai adoré le héros Jacob, mais mon héroïne préféré reste Emma. J'adore son caractère volontaire, son courage, sa détermination, sa gentillesse... et sa particularité.
Le tome 2 ne perd pas le rythme du premier. Les enfants particuliers vont devoir porter secours à leur protectrice, Miss Pérégrine, qui a été enlevée par d'abominables créatures. Ce deuxième tome nous permet d'en savoir plus sur le monde des particuliers et fait entrer en scène de nombreux personnages drôles et attachants, notamment un certain chien parlant.
Le tome 3 marque la fin de cette série, avec un combat final spectaculaire. Nous ne pouvons nous détacher du récit. Ransom Ring maîtrise parfaitement son univers. La fin peut peut-être nous sembler trop "happy end", mais après tout ce qu'ils ont vécu, je trouve que les personnages l'ont mérité ! Enfin, il faut également préciser que les romans sont de très beaux objets livres. L'auteur agrémente le récit de vieilles photographies qu'on lui a données et qu'il n'a quasiment pas retouchées. Cela donne une atmosphère légèrement angoissante au récit, notamment dans le tome 1.
Miss Pérégrine et les Enfants Particuliers de Ransom Ring aux éditions Bayard Jeunesse.
La bande annonce du film de Tim Burton :
Dix petits nègres d'Agatha Christie :
Ce roman est plus un roman policier qu'un roman d'horreur, néanmoins, il y règne une atmosphère inquiétante qui fait frisonner le lecteur. Dix personnes, de classes sociales et d'âge différents sont invités à passer une semaine sur la célèbre île du Nègre. Mais ce qui devait être d'agréables vacances va tourner au cauchemar. Les meurtres se succèdent, et pour les résidents il ne fait plus aucun doute : le coupable est parmi eux. Mais qui est-ce ? La distinguée Emilie Brent, le nerveux valet Rogers, le docteur Amstrong ? Mystère...
Agatha Christie manie encore une fois l'art du suspense à la perfection. Jusqu'à la fin nous ignorons qui est le meurtrier et nous sommes bluffés lorsque l'auteur nous livre la clé du mystère. Christie nous dresse également une étude riche de la psychologie des personnages. Nous pouvons observer que les gens qui paraissent respectables ne le sont pas forcément.
Voici un extrait :
Dix petits nègres d'Agatha Christie publié aux éditions le Livre de poche.
Kasane la voleuse de visage de Daruma Matsuura (manga) :
(Série en cours 5 volumes en France et 9 au Japon). Le tome 5 est paru le 22 septembre 2016 en France.
Nous y suivons Kasane, une jeune fille au visage repoussant. Elle est malmenée par ses camarades et rejetée par son entourage, d'autant plus que sa mère était une magnifique et talentueuse actrice. Si elle n'a pas hérité de sa beauté, Kasane a cependant du talent et une passion pour le théâtre.
Malheureusement, son visage l'empêche de se produire sur scène. Kasane va alors se servir d'un cadeau que sa mère lui a laissé avant de mourir : un rouge à lèvres avec un mystérieux message : "Si un jour ta vie devient trop insupportable, maquille tes lèvres, approche l’objet de ta convoitise, et embrasse-le." La jeune fille suit ce conseil en embrassant une de ses camarades de classe au visage magnifique. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle découvre qu'elle a échangé son visage avec celui de sa victime ! Kasane va alors commencer à se servir de son don pour réaliser son rêve.
Si ce manga n'est pas vraiment effrayant, je le mets malgré tout dans ce classement à cause de la laideur de l'héroïne et du côté assez grinçant et cynique de l'histoire. J'apprécie le fait que, pour une fois, l'héroïne d'un manga ne soit pas d'une beauté parfaite. Je réserve malgré tout mon jugement pour la fin de cette série.
Kasane la voleuse de visage de Daruma Matsuura publié aux éditions Ki-oon (VF), Kôdansha (VO)
Scary Lessons d'Emi Ishikawa (manga) :
(Vingt volumes série terminée au Japon). Le tome 12 est paru en 2015 en France.
Dans ce manga nous découvrons Yumi, un étrange esprit sans jambe qui nous propose de suivre des "leçons de la peur". Mais pour assister à ce cours, il faut être bien accroché, car les personnages que nous découvrons sont loin d'être sympathiques. A travers ces petites histoires nous suivons des protagonistes (notamment des filles), prêts à tout pour être acceptés par les autres, pour s'intégrer et pour être le ou la plus beau/ belle. Ajoutez à cela quelques esprits maléfiques tels qu'une femme kidnappeuse d'enfant, un journal intime possédé, une femme à la bouche fendue, une poupée maléfique et vous obtenez un très bon manga d'horreur. Les tomes peuvent se lire dans le désordre. Cette série propose malgré tout une réflexion sur la société et ses travers. Âmes sensibles s'abstenir !
Scary Lessons d'Emi Ishikawa publié aux Editions Tonkam (en VF), aux éditions Shûeisha (en VO).
Ça de Stephen King:
Ce roman au titre très court a effrayé de nombreux lecteurs ! La petite ville de Derry a connu des drames atroces. Un enfant a été sauvagement tué par un inconnu alors qu'il jouait dans la rue un jour de pluie. Un jeune homme a également été mutilé et retrouvé dans la rivière. A chaque fois, les témoins sont formels, ils sont sûrs d'avoir aperçu un clown ! Vingt cinq ans plus tard, un groupe d'amis qui vivait à Derry au moment des faits décide de revenir dans la ville pour affronter leurs plus grandes peurs et découvrir la vérité !
Le clown maléfique n'est cependant pas le seul personnage abominable du roman. Derry regroupe un taux particulièrement élevé de racistes, antisémites et homophobes ! Sans parler du fait que la ville semble baigner dans les déchets au sens littéral du terme. Après cette lecture, vous ne verrez plus les clowns de la même façon !
Ça de Stephen King publié aux éditions J'ai lu (deux tomes).
La superbe vidéo de Lemon June qui a eu également eu le courage de lire ce roman :
Chose promise, chose dûe, voici ma critique de La Passe-Miroir !
Nous y suivons Ophélie, une jeune fille timide et maladroite qui possède des pouvoirs étonnants: c'est une liseuse, c'est-à-dire qu'elle peut savoir, en effleurant un objet, le nom de son propriétaire, ou la personne qui l'a tenu entre ses mains avant elle. Ophélie peut également traverser les miroirs. Sa vie va brusquement basculer lorsqu'elle se voit contrainte d'épouser Thorn, un membre du puissant clan des Dragons. La jeune femme va devoir le suivre au Pôle, à la Cour, où les machinations se succèdent.
A première vue, nous pouvons penser qu'il s'agit d'un roman fantasy comme les autres. Mais Christelle Dabos nous transporte à travers une plume magnifique dans un univers riche et complexe. Nous adhérons à l'histoire dès les premières lignes ! Les personnages sont plus surprenants les uns que les autres, nous nous attachons rapidement à l'héroïne et à ses maladresses. Ces romans mêlent, en plus de la fantasy, de l'aventure, du suspense et une pointe de romantisme, (mais sans tomber dans la mièvrerie). Seuls deux tomes sont parus (la série en compte quatre), cependant, la suite s'annonce très prometteuse !
Dès que l'on a ouvert La Passe-Miroir on brûle de connaître la suite et on peine à lire autre chose !
Pour suivre toute l'actualité de La Passe-Miroir, voici le site de l'auteur : ici
Nous connaissons tous Dom Juan, le coureur de jupons, "l'épouseur à toutes mains", le libertin qui provoquera le Ciel jusqu'au bout et sera foudroyé.
Imaginez donc que ses victimes, les femmes qu'il a séduites et abandonnées, se réunissent pour lui faire un procès et le condamner. C'est ce que vont décider six amantes déçues, aussi différentes les unes que les autres, mais déterminées.
Or, au cours de ce procès, elles vont se rendre compte que Dom Juan n'est plus le même, il paraît plus vieux, plus hésitant, moins combattif et sutout, cela fait des mois qu'il ne tente plus de séduire femme. Qu'est-il arrivé au plus grand séducteur que la terre ait jamais porté ? Seul Sgnarelle, le fidèle valet de Dom Juan, semble connaître la réponse...
L'oeuvre d'Eric-Emmanuel Schmitt est un coup de coeur ! L'intrigue, originale et bien amenée est prenante. Les personnages sont bien construits, nous aimons les suivre tout au long de la pièce. Les références à Molière ravieront les adeptes dut théâtre. Une oeuvre à lire sans plus attendre !
La nuit de Valognes d'Eric-Emmanuel Schmit publié aux éditions Le Livre de poche.
Dans un monde post apocalyptique, les Hommes ne donnent plus
naissance qu’à des jumeaux, une fille et un garçon. Pour un être parfait, nommé
Alpha, se trouve son contraire, l’Oméga, qui souffre de malformations physiques.
Ils sont rejetés loin de la société des Alpha, dans des terres arides et
désolées.
Déclarée Oméga à l’âge de treize ans, Cass est chassée
de la demeure où elle a toujours vécu, et doit aller vivre dans une colonie
d’Oméga. Alors qu’elle peine tant bien que mal à se faire accepter par ses
pairs, elle est enlevée par un commando de soldats Alpha. Ces derniers sont à
la solde de son frère jumeau, Zach, un puissant membre du gouvernement.
Il désire en effet trouver une île mystérieuse qui serait le siège d’une
possible résistance Oméga, et il a bien l’intention de forcer Cass à l’aider.
La jeune femme dispose d’un don très particulier et
rare : au lieu de souffrir d’une malformation physique, elle peut lire
l’avenir ou voir le passé, débusquer des passages secrets ou sentir la
présence d’un ennemi. C’est un devin, un être rejeté par les Oméga car il ne
dispose pas de malformations quelconques, et craint par les Alpha pour sa
capacité à percer les secrets de l’avenir.
Mais dans cette quête, les deux jumeaux doivent rester en
vie, car si l’un meurt, l’autre succombera à son tour.
Le roman de Francesca Haig fut une bonne lecture. J’ai
trouvé l’idée des jumeaux originale. Leur relation basée sur un mélange d’amour
et de haine est très bien rendue. Le passage où l’auteur relate le moment de la
dissociation des jumeaux est plein de tension, nous appréhendons mieux la
perversité du système. Malheureusement, quelques longueurs rendent la lecture
moins agréable. Ce tome 1 nous permet davantage de nous faire une
idée de cet univers post apocalyptique que de nous plonger dans une aventure
trépidante. En effet, même s’il y a bien quelques moments de tensions durant
l’intrigue, Francesca Haig décrit beaucoup le quotidien des personnages, leur
routine, ce qui casse le rythme du récit.
La fin de ce tome 1 m’a un peu déçue car le combat contre
l’un des grands « méchants » de l’histoire n’a pas été aussi
spectaculaire que je l’avais escompté, au contraire. Nous sentons que l’auteur
réserve beaucoup d’éléments pour la suite de l’histoire.
Nous avons donc un tome 1 qui manque un peu de rythme mais le deuxième volume semble très prometteur.
Fire Sermon de Francesca Haig publié aux éditions Hachette.
Felitsa vit près de la Sibérie, dans un petit village perdu dans la taïga. Sa mère travaille dans la réserve du secteur, elle a pour mission de protéger les animaux des braconniers. Un jour, elle repère une tigresse accompagnée de deux petits. Elle s'empresse d'en informer les scientifiques pour qui elle travaille.
Mais la mère de la jeune fille n'est pas la seule à avoir repéré les bêtes. Un braconnier du village est également sur ses traces et est bien décidé à les capturer.
Felitsa et elle vont tout faire pour le contrer au sein d'un monde sauvage où la loi du plus fort règne.
Ce roman est un coup de coeur ! L'auteur nous décrit avec brio le monde implaccable de la taïga. En lisant le livre, nous avons l'impression de ressentir la brûlure du froid sur notre peau et d'entendre le souffle de la tigresse sur notre cou. Le personnage de la mère de l'héroïne a suscité mon admiration grâce à sa connaissance du monde sauvage. Cette communion avec la nature m'a toujours fait rêver.
Le petit frère de l'héroïne m'a également beaucoup plu, car il a une sorte de don qui lui permet de savoir les choses avant qu'elles n'arrivent. Felitsa peut être paradoxalement moins développé, en effet, le récit est à la première personne. Malgré cela, elle reste sympathique. Je me suis identifiée à Felitsa car elle aime les livres. La professeur du village, avec son côté bourru, m'a donné le sourire. En peu de page, l'auteur fait des merveilles. Une excellente surprise.
Un monde sauvage par Xavier Laurent-Petit aux éditions Ecole des Loisirs.
L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pélerinage.
Haruki Murakami
Merci à la booktubeuse Lemon June d'avoir tourné une superbe vidéo qui m'a donné envie de lire ce livre !
Depuis toujours Tsukuru Tazaki se considère comme un homme sans couleur. En effet, ses quatre amis ont tous un nom de famille qui porte le nom d'une couleur : Bleu, Rouge, Noire et Blanche. Même si cette différence infime le gêne, cela ne l'empêche pas d'être très amis avec ses camarades de classes. Le groupe est en parfaite harmonie jusqu'au jour où Tsukuru quitte sa ville natale pour aller à l'université de Tokyo.
Alors qu'il rentre pour les vacances, ses amis lui font comprendre qu'ils ne veulent plus le voir. Que s'est-il passé pendant son absence ? Cette question va hanter le jeune homme toute sa vie. Arrivé à l'âge adulte, il va faire la connaissance de Sara, une femme brillante qui lui donnera le courage d'affronter son passé.
Le livre de Murakami est un coup de coeur ! L'intrigue, bien qu'elle soit lente, tient en haleine. Murakami prend le temps de décrire l'amitié ente les personnages la descente aux enfers de Tsukuru lorsqu'il a été rejeté. Cela n'est pas ennuyeux, au contraire, nous avons d'autant plus envie savoir la résolution du mystère.
Lorsque celle-ci nous est donnée, nous sommes assez surpris. Cela ne semble pas convenir avec la tranquillité du récit, les relations amicales fortes, mais Murakami traite le sujet avec délicatesse, sans tomber dans le sordide, il nous épargne les détails inutiles, que la solution s'intègre parfaitement à l'histoire.
Tsukura va également se rendre compte qu'il n'est pas dénué de couleur, au contraire, il est doté de qualités qui en font quelqu'un de précieux. Le personnage de Sara est sympathique. Cette femme mystérieuse, belle et élégante, suscite l'admiration chez le lecteur. Elle s'intéresse beaucoup à l'histoire entre le jeune homme et ses amis, Sara est assez secrète. Malgré cela, à la fin de l'oeuvre, nous sentons qu'une relation est possible entre la jeune femme et Tsukuru.
Ce dernier est très touchant par sa fragilité et son manque de confiance en lui. Nous avons envie de lui crier : pourquoi n'as-tu pas cherché à comprendre la raison de ton rejet plus tôt, et dans le même temps, nous désirons le soutenir, le consoler. Murakami joue avec les couleurs (mis à part les quatre amis de Tsukuru, d'autres personnes ont également des noms colorés). Le livre nous apparaît donc comme une peinture.
L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pélerinage par Haruki Murakami publié aux éditions 10/18.
La booktubeuse Bulledop à conseillé ce livre dans sa vidéo 10 conseils lecture pour les vacances. Merci à elle !
L'élégance du hérisson est un livre tendre et touchant qui invite à la réflexion. Nous y suivons deux personnages très différents : Mme Michelle, une concierge, qui se fait passer pour une simple d'esprit (un préjugé que les habitants de l'immeuble où elle travaille entretiennent sur les concierges), alors qu'elle est très intelligente et cultivée. Grâce à cela, elle assure sa tranquillité.
Paloma est une fillette de douze ans vivant quelques étages plus haut que Mme Michelle. Surdouée et désespérée par le monde des adultes, elle décide de se suicider le jour de ses treize ans.
Ces deux personnages, chacun à une extrémité de l'existence, vont finir par se rencontrer grâce à un nouvel arrivant, Kakuro Ozu, un vieil homme doux et cultivé. Il redonnera à Paloma le goût de vivre et permettra à Mme Michelle de se révéler.
Ce roman est un coup de cœur. Je me suis beaucoup attachée au personnage de Renée Michelle, à son humour et ses remarques bien senties sur les habitants de son immeuble. Elle m'a aussi impressionné par sa grande culture littéraire.
J'ai également adoré Paloma, car elle est fragile et décalée par rapport à sa famille, mais aussi par rapport au monde qui l'entoure. Son originalité est sa plus grande force. Le fait qu'elle tienne deux journaux : "Pensées profondes" et "Journal du mouvement du monde"(quels beaux titres !), me la rend d'autant plus sympathique (je note tout ce qui me vient à l'esprit dans de nombreux carnets).
M. Ozu est un héros aussi marquant que les deux autres protagonistes. Contrairement aux autres résidents, il n'a pas de préjugés et pense que chacun à de la valeur, qu'il soit concierge ou milliardaire. Il va d'ailleurs rapidement percer à jour Mme Michelle.
De plus, la relation entre Renée et Kakuro est extrêmement touchante. L'auteur raconte cela avec délicatesse et tendresse, d'une manière très "japonaise", qui ravira les lecteurs sensibles.
La fin de ce livre est une véritable gifle, nous en voulons presque à Muriel Barbery d'avoir fait ce choix, nous nous disons que ce n'est pas juste, que cela ne peut pas se terminer ainsi. Mais après réflexion, cette fin est peut-être inévitable. Elle découle sans doute du fait que Paloma retrouve goût à la vie.
Le seul point qui a légèrement perturbé ma lecture est le style de l'écrivaine. Elle utilise un langage très soutenu (ce qui est agréable), mais couplé à des phrases longues et complexes et des réflexions sur des idées philosophiques, cela devient difficile à suivre. Parfois, j'avais l'impression de ne pas comprendre ce que je lisais.
Malgré cela, L'élégance du hérisson reste un coup de coeur.
L'élégance du hérisson écrit par Muriel Barbery et publié aux éditions Folio.
Nous replongeons au cœur d'une intrigue haletante où Claire et Jamie doivent tout faire pour empêcher le prince Charles-Edouard Stuart de partir à la conquête de l'Ecosse. De rebondissements en rebondissements, nous suivons nos héros de la Cour de Louis XV aux bas-fonds de Paris. Ils vont apprendre à leur grand malheur que le cours de l'histoire n'est pas si facile à inverser.
La fin de ce second volume nous laisse sans voix !
Nous apprécions également la précision de l'auteur sur les évènements historiques, Diana Gabaldon maîtrise, comme pour le premier tome, son sujet.
Mais il y a plusieurs bémols qui m'ont dérangés pendant ma lecture : tout d'abord j'ai trouvé dommage qu'au début du roman nous ne soyons plus en Ecosse mais en France. Les premiers rebondissements tardent quelques peu à arriver, ce qui rend toute la première partie de l'oeuvre assez longue. Mais ce qui m'a véritablement déplu est que l'auteur verse une fois de plus dans le sordide. Une scène de viol est pénible à lire et je pense que Diana Gabaldon aurait pu trouver un autre moyen de faire avancer son intrigue.
Ce deuxième tome n'est donc pas un coup de cœur, mais il reste malgré tout une bonne lecture.
Nous suivons une adolescente de 15 ans, mal dans sa peau, qui peine à trouver sa place dans son nouveau lycée. Alors qu'elle se rend chez ses grand-parents pour les vacances d'été, elle est invitée à une fête organisée par des anciens camardes de classe. Ces derniers vont alors lui proposer de jouer au "jeu du furet". Ne voulant pas passer pour une ignorante, elle ne demande pas quelles sont les règles de ce jeu. Il s'agit en réalité de sélectionner un verre contenant une boisson. Dans dix d'entre eux, il y a de la drogue, mais la jeune fille l'ignore.
C'est ainsi qu'elle va, pour la première fois de sa vie, goûter au L.S.D à son insu. Va alors commencer une longue descente aux enfers pour l'adolescente, qui sombrera peu à peu dans la dépendance.
Ce livre est d'abord paru anonymement en 1971. Plus tard, l'écrivaine, Beatrice Sparks, une psychologue américaine de confession mormone, a "avoué" qu'elle était l'auteur de cet ouvrage.
Cela explique le style d'écriture, trop soutenu pour être celui d'une adolescente de 15 ans. Nous voyons également que ce livre remonte à plusieurs années (quarante-cinq ans). L'histoire se déroulant dans les années 60, l'auteur utilise des expressions désuètes comme "Papa !".
Ces détails n'ont cependant pas troublé ma lecture, car le thème abordé est malheureusement très actuel. Nous assistons au fil des pages à la souffrance de l'héroïne, à sa dépendance, à ses tentatives pour arrêter de se droguer, à ses échecs et ses victoires. L'intrigue est bien menée et la fin de ce journal intime est une véritable gifle. Le fait que l'héroïne ne soit jamais nommée nous donne l'impression que son histoire pourrait être celle de n'importe qui, voire la notre.
Certains ont été déçus par le fait que L'herbe bleue ne soit pas un véritable journal, mais un récit inspiré de la vie des patients de l'auteur.
Personnellement, cela ne m'a pas dérangé outre mesure, mais il est vrai que cela nous touche moins que s'il s'était agi d'une histoire vraie.
Malgré tout cet ouvrage demeure une lecture non pas agréable (le thème abordé n'est guère joyeux), mais satisfaisante. Beatrice Sparks maîtrise son sujet.
L'herbe bleue, journal intime d'une jeune droguée par Beatrice Sparks/ Anonyme publié aux éditions Pocket.
En effet, nous suivons ici cinq sœurs, mais nous sommes bien loin de l'univers joyeux, débordant de vie et d'humour de Malika Ferdjoukh.
Bonnie, Mary, Thérèse, Lux et Cécilia vivent dans un petit village de province. Elles fascinent tous les jeunes gens par leur beauté, leur discrétion et leur mystère. Les sœurs mènent une existence solitaire, sous l'autorité de leur parents, les très stricts et catholiques M. et Mme Lisbon.
Tout va basculer lorsque les jeunes filles décident de mettre fin à leurs jours. Vingt ans après le drame, un groupe de garçons fasciné par Bonnie, Thérèse, Lux et Cécilia décident de mener l'enquête et de comprendre pourquoi elles ont décidé d'attenter à leur vie.
J'ai apprécié le livre de Jeffrey Eugenides, même s'il me laisse une étrange impression. La narration est à la première personne du pluriel, ce qui peut paraître étonnant au début, (car on ne connaîtra jamais l'identité précise des narrateurs), mais c'est en réalité très bien pensé. En effet, cela nous permet d'entrer dans le récit, nous enquêtons avec les personnages, nous sommes dans leur monde.
Cependant, ce livre dégage un climat assez... malsain. La fascination des garçons tourne à l'obsession. Leur manie de récupérer certains objets ayant appartenu aux soeurs Lisbon, et de les conserver comme des reliques, fait presque peur. Les parents de ces dernières, avec leur autorité, leur envie de garder leurs filles loin de toutes fêtes et du monde, sont inquiétants.
Quant aux soeurs, elles ont chacune un caractère qui leur est propre, mais elles ont également des façons et des comportements qui les font paraître étranges, et parfois malsaines, (Lux par exemple, fait l'amour avec n'importe qui).
Le seul petit point négatif, est que nous n'avons pas vraiment de certitudes concernant la résolution du mystère du suicide des filles Lisbon. Certes nous avons des hypothèses très probables présentées par l'auteur, des raisons qui sont évoquées, mais jamais un résultat, clair, net.
Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides publié aux éditions J'ai lu.
Alors qu'elle est en voiture avec sa mère, Jenna croit apercevoir un animal sur la route. Paniquée à l'idée de le percuter, elle essaye de tourner le volant pour l'éviter. La voiture dérape, et percute un camion. La mère de la jeune fille est tuée sur le coup, mais Jenna est miraculeusement indemne. Elle va devoir apprendre à vivre sans sa mère, à des centaines de kilomètres de tout ce qu'elle a connu chez sa tante, et supporter le poids de la terrible culpabilité qui la ronge.
Un endroit où se cacher est un bon roman. L'auteur dépeint avec brio la tristesse et la culpabilité de l'héroïne. Jenna n'est pas un personnage très attachant de prime abord. Elle ment, elle vole, elle fait du mal aux gens qui essayent de l'aider. Cela la rend cependant réelle. Ce n'est pas la gentille fille qui subit stoïquement et avec courage la mort de sa mère, c'est une adolescente en colère contre la vie et surtout contre elle-même et qui a terriblement besoin d'affection.
Les autres protagonistes, Trina, une amie de Jenna, et Crow, un étrange garçon, sont également très bien imaginés. La première, une adolescente pourrie gâtée, (mais qui a seulement besoin d'attention et d'amour) va tirer la jeune fille vers le bas. Crow, en revanche, va tout faire pour lui redonner goût à la vie et l'aider à vaincre ses peurs.
Même si j'ai particulièrement apprécié le jeune homme, il y a deux petits bémols qu'il faut signaler à son sujet. D'abord la façon dont il est présent tout au long du roman. Je trouve que ce n'est pas très bien réparti. Nous le voyons au début, puis plus du tout pendant le milieu du récit, (même s'il habite toujours les pensées de Jenna), et beaucoup à la fin. De plus, le fait qu'il soit beau, gentil, avec un côté "bad boy" en fait un personnage presque trop parfait, moins réel au milieu de tous ses protagonistes ayant chacun des qualités et des défauts
J. C. Oates signe là un bon roman.
Un endroit où se cacher publié aux éditions Albin Michel.
Hinata est aux anges. Le séduisant En vient de lui demander de sortir avec elle. La jeune fille accepte aussitôt, ignorant que son nouveau petit ami a une manie assez... étrange. Il aime se travestir en fille ! A travers ces tomes nous allons suivre ce couple atypique et leurs nombreuses aventures. Hinata va devoir apprendre à accepter En tel qu'il est.
Ce manga est plutôt amusant. Les personnages sont attachants, avec chacun un caractère qui leur est propre. L'histoire est originale et drôle. Le dessin, quant à lui, est doux et agréable. Les couvertures du manga sont particulièrement belles et travaillées, ce qui donne envie de commencer cette série.
Cependant, certains tomes comportent des petits gags de quatre cases, ce que je trouve un peu léger. Non seulement nous n'avançons pas vraiment dans l'histoire, mais en plus nous avons l'impression que l'auteur veut juste remplir un certain nombre de pages. Sans oublier le fait qu'elle nous rappelle sans cesse, à travers des remarques humoristiques, que nous sommes dans un manga. Au début, c'est plutôt amusant et innovant, mais ensuite cela nous empêche presque de rentrer véritablement dans l'histoire. Malgré tout, le récit tient en haleine, après avoir fini un tome, nous avons envie de nous procurer le suivant !
Ce manga insiste également sur le fait que chacun est différent, et qu'il faut savoir accepter l'autre tel qu'il est, ce qui est un très beau message.
Lily la menteuse de Ayumi Komura publié aux éditions Delcourt.
Mélaine n'a pas beaucoup de chance dans la vie. Tout d'abord, elle est orpheline. Ses parents sont morts quand elle n'était encore qu'un bébé. Elle vit donc chez sa grand-mère, une femme austère et peu affectueuse. Or, comble du malheur, celle-ci meurt, laissant la fillette seule au monde.
Heureusement, Mélaine est recueillit par deux vieilles cousines excentriques, Gretchen et Heidi. Ces dernières vont entourer la jeune fille d'amour et lui redonner goût à la vie.
Des évènements incroyables se succèdent alors. Mélaine apprend qu'elle est la propriétaire d'un sompteux manoir, qui appartenait au père de sa grand-mère. Autre surprise, elle retrouve parmi les vieux albums photos de famille un cliché montrant la vieille femme en compagnie d'une fillette, que Mélaine ne connaît pas, et qui porte un collier en forme de cœur. Or la jeune fille possède exactement le même.
Elle découvre alors que la personne sur la photographie est la sœur de sa grand-mère, et qu'elle a mystérieusement disparu quand elle était petite. Mélaine, Heidi et Gretchen vont mener l'enquête pour découvrir ce qui c'est véritablement passer.
Le roman de Moka est un coup de coeur ! Le style d'écriture est simple, mais dans un langage correcte, sans être pour autant soutenu. Le récit tient en haleine, et l'auteur parvient à dépeindre une atmosphère mystérieuse et lugubre à donner des frissons. La chute est tout simplement bluffante.
Les personnages principaux sont drôles et attachants. Mélaine, ignorée par sa famille, nous donne envie de la protéger. Nous nous réjouissons lorsqu'elle découvre le bonheur auprès d'Heidi et de Gretchen. Mélaine se révèle également pleines de ressources, avec une âme d'enquêtrice, elle va découvrir de nombreux éléments qui vont permettre de résoudre l'enquête. Ses tutrices sont drôles, gentilles, et nous plaisent beaucoup, car elles ont des manières loufoques et décalées.
Le reste de la famille en revanche est détestable. Les autres cousins sont abominables, uniquement préoccupés par l'argent de la grand-mère de Mélaine. La scène de la lecture du testament est très drôle. Moka décrit à merveille leur côté rapace, et les ridiculises chacun à leur tour.
Un livre pour petits et grands !
Le petit coeur brisé de Moka publié aux éditions L'école des loisirs.
Andrew, cinquante ans, n'a plus goût à rien. Il ne s'entend plus avec sa femme, qui l'oblige à participer à un voyage en Inde. Andrew va alors faire la connaissance d'un vieil homme mystérieux qui va lui confier une mission : remettre à sa petite-fille, la kumari de Katmandou, un remède nommé le Baume du Dragon. Cette substance permettrait en effet de rester jeune, chose indispensable pour la jeune déesse vivante. En effet, dès qu'elle sera devenue une jeune femme, l'esprit de la déesse quittera son corps, la fillette devra quitter son palais pour retourner à son ancienne vie.
Mais Andrew décide de garder le remède pour lui. L'effet du produit et immédiat, il retrouve sa jeunesse ! Andrew déchante cependant très vite en s'aperçevant qu'il ne cesse de rajeunir. Parviendra-t-il à arrêter le processus?
Je garde un excellent souvenir du roman de Silvana Gandolfi. Les personnages sont drôles et attachants, l'histoire, qui paraît simple de prime abord, tient en haleine. Ce livre a le mérite de nous faire voyager, et c'est un bon ouvrage pour commencer à aborder ce pays complexe qu'est l'Inde.
Le Baume du Dragon de Silvana Gandolfi publié aux éditions Panama.
Le Carnet Rouge
Annelise Heurtier
Marie, une jeune fille de seize ans, vit dans la banlieue de Lille avec sa mère. Elle ignore tout de ses origines, si ce n'est qu'elle est népalaise. En effet, sa mère a toujours refusé de lui en dire plus. La jeune fille fait alors la rencontre d'un vieil homme qui lui confiera un mystérieux carnet rouge. Entre ces pages, Marie va découvrir la vie de sa grand-mère, la kumari de Katmandou...
J'ai beaucoup aimé Le Carnet rouge. Tout d'abord je trouve que l'idée du récit avec deux points de vues est excellente, cela nous permet de nous attacher aux personnages. Nous voyons que l'auteur s'est beaucoup documenté avant d'écrire son récit. Cette oeuvre dénonce la cruauté du statut de kumari, le fait que l'on arrache des fillettes à leur famille pour en faire des déesses vivantes, avant de les rejeter. L'auteur de Sweet sixteen pointe là encore du doigt la dureté de notre monde.
Le Carnet Rouge de Annelise Heurtier publié aux éditions Casterman.
Le chemin de Sarasvati
Claire Ubac
En Inde, il n'y a pas pire chose que de naître fille. Elles sont un fardeau pour la famille, seulement bonnes à marier. Bien que la meilleure solution soit de les tuer à la naissance, pour s'épargner la peine de constituer une dote suffisante pour d'éventuelles fiançailles ! C'est dans ce monde qu'Isaï grandit, protégée par une mère aimante. A la mort de celle-ci, elle va faire la connaissance de Murugan, qui fait parti de la caste des Intouchables. Ces deux marginaux décident de quitter leur petit village et d'entreprendre un voyage à travers l'Inde.
Le livre de Claire Ubac est une perle. Comme pour les deux autres romans présentés, nous en apprenons beaucoup sur l'Inde, notamment sur l'importance des castes et des traditions. Cet ouvrage nous fait voyager, nous découvrons un pays colorés, entre modernité et coutumes ancestrales.
Le chemin de Sarasvati de Claire Ubac publié aux éditions L'école des loisirs.
Top 10 des lieux (réels ou imaginaires) que les livres m'ont donné envie de découvrir.
J'ai découvert cette idée de Top 10 grâce à une vidéo de Margaud Liseuse. Elle a proposé des ouvrages très intéressants, cela m'a donc donné envie de partager mes rêves de voyages à mon tour !
Numéro 1 : Poudlard dans Harry Potter de J.K Rowling.
Ce numéro 1 n'est guère original, mais le monde crée par J. K Rowling est trop merveilleux pour être laissé de côté. Durant les sept tomes de la série, nous suivons le parcours de Harry, un jeune sorcier qui effectue sa scolarité à l'école de sorcellerie de Poudlard. Outre le fait que ce château dispense des cours qui m'ont l'air autrement plus palpitants que les mathématiques (La Défense contre les Forces du Mal, la Métamorphose et les Sortilèges par exemple), que les personnages crées par l'auteur sont merveilleux et attachants, Poudlard a de nombreux autres avantages. Pour
commencer, j'aimerais beaucoup découvrir la Grande Salle, avec ses
quatre grandes tables et ses milliers de chandelles. Sans compter que
les banquets m'ont l'air absolument délicieux (depuis que j'ai lu Harry Potter je rêve de goûter la tarte à la mélasse qui plaît tant à Harry). De plus la salle commune de Gryffondor, avec ses tapisseries rouge et or et son bon feu de cheminée semble valoir la peine d'être vue.
Les alentours du château, tels que la village de Pré-au-Lard (avec la confiserie Honey & Dukes), ou le Chemin de Traverse, me donnent envie d'enfourcher mon Eclair de Feu et de partir sur le champ !
Numéro deux : Les îles de la Jamaïques et Cuba.
Grande fan des femmes pirates Anne Bonny et Mary Read, qui ont notamment navigué entre ces deux îles, je rêve de découvrir les paysages qu'elles ont traversés et les lieux qu'elles ont abordés. Les romans qui m'ont fait apprécié ces deux flibustières sont : Mary Tempête d'Alain Surget publié aux éditions Flammarion et L'histoire générale des plus fameux pyrates (tome 1 : Les Chemins de la fortune, tome 2 : Le Grand rêve flibustier) écrit par Daniel Defoe et publié aux éditions Libretto.
Numéro trois : Amsterdam, et notamment la Maison d'Anne Frank.
J'avais été extrèmement touchée par le Journal d'Anne Frank, qui relate l'histoire véridique d'une jeune juive hollandaise obligée de se cacher, pour échapper aux Nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale. J'avais donc dans l'idée de me rendre aux Pays-Bas un jour pour visiter le monument. Mais c'est le livre Nos Etoiles Contraires de John Green qui m'a poussé à réaliser ce projet. En effet, dans le roman, les deux protagonistes se rendent dans la Maison d'Anne Frank lors d'un voyage à Amsterdam. Ayant eu un véritable coup de coeur pour cette histoire, j'ai donc eu envie d'imiter les héros. C'est ainsi qu'aux vacances de la Toussaint je me suis rendue à Amsterdam et j'en garde un excellent souvenir. Grâce cette visite, j'ai pu mieux me représenter le lieu où avait vécu Anne et rendre hommage à la jeune fille disparue.
Le Journal d'Anne Frank publié aux éditions Le Livre de Poche.
Nos étoiles contraires de John Green publié aux éditions Nathan.
Numéro quatre : Le monde de La Passe-Miroir.
Fan inconditionnelle de la série La Passe-Miroir de Christelle Dabos, je rêve de passer ne serait-ce qu'une heure dans le monde de mes personnages préférés. L'univers crée par l'auteur se compose de plusieurs arches en lévitation, où vivent des peuples qui ont chacun une capacité magique bien particulière. Si la Cour du Pôle, avec ses intrigues et ses complots ne me tente guère, je serais en revanche enchantée de découvrir Anima, le lieu de naissance d'Ophélie, la merveilleuse héroïne du roman. En effet, sur Anima, les personnes contrôlent les objets. Certains, comme la jeune fille, peuvent même traverser les miroirs, et lire le passé d'un objet en le touchant simplement du bout des doigts. Personnellement, je donnerais cher pour assister à une démonstration !
La Passe-Miroir de Christelle Dabos publié aux éditions Gallimard, (tome 1 : Les Fiancés de l'hiver, tome 2: Les Disparus du Clairdelune.)
(Je consacrerai des articles entiers à ces livres qui sont également des coups de cœurs)
Numéro cinq : L’Écosse, surtout le lieu où se déroule la série Outlander.
Après avoir dévoré le tome 1 d'Outlander de Diana Gabaldon, je rêve de visiter ces immenses landes bordés de collines, et d'entendre l'accent écossais que je trouve agréablement mélodieux.
Outlander de Diana Gabaldon publié aux éditions J'ai lu.
Numéro 6 : La Mongolie.
Je n'ai pas souvent eu l'occasion de lire des livres se déroulant en Mongolie ou évoquant ce pays. Néanmoins, ceux que j'ai pu découvrir me laissent un souvenir impérissable. Le premier livre qui m'a fait connaître ce pays se nomme Mongol de Karin Serres. Ce roman relate l'histoire de Ludovic, un jeune garçon que tout le monde considère comme un simple d'esprit, parce qu'il est rêveur et dans son monde. Il se fait traiter de "Mongol" à la récréation par ses "camarades" de classe. Intrigué par le sens de cette insulte, le jeune garçon va consulter le dictionnaire et découvrir les us et coutumes des peuples de Mongolie. Il va donc décider de vivre à leur manière, si c'est ainsi que le voient les autres élèves. Bien que ce livre ne se déroule pas en Mongolie, nous apprenons beaucoup de choses sur ce pays, nous sentons que l'auteur s'est beaucoup documenté avant d'écrire le roman. Le personnage de Ludovic est également très touchant, et cette histoire permet également d'aborder la question du harcèlement à l'école, ce qui est un plus.
Le second livre qui m'a permis de tomber amoureuse de la Mongolie se nomme : Prisonnière des Mongols écrit par Evelyne Brisou-Pellen. Nous y suivons l'histoire de Tsing-Tchao, une jeune chinoise qui va être capturée par une tribu mongol. Elle va devoir apprendre à supporter la dure vie dans les plaines, les coutumes et les croyances de ces individus qui sont si différents d'elle. Je garde un excellent souvenir de ce roman, d'une part parce que l'histoire est pleine d'action et de rebondissements, et d'autre part parce que nous en apprenons là encore, beaucoup sur les traditions des Mongols à une période qui doit se situer au Moyen-Âge.
Enfin, j'ajouterai également que la série manga Bride Stories écrit par Kaoru Mori et le film Le dernier loup Jean-Jacques Annaud ont renforcé ma passion pour ce pays.
Mongol écrit par Karin Serres et publié aux éditions L'école des Loisirs.
Prisonnière des Mongols écrit par Evelyne Brisou-Pellen et publié aux éditions Pocket Jeunesse.
Bride Stories écrit par Kaoru Mori et publié aux éditions Ki-oon. Le dernier loup réalisé par Jean-Jacques Annaud et coécrit avec John Collee (2015).
Numéro 7 : Le Japon
Depuis que j'ai découvert les mangas et les animes du Studio Ghibli, je désire visiter le Japon afin d'apercevoir les élèves en uniformes, les cosplays et manger des ramens ! Mes films préférés de ce studio de production sont : Le Voyage de Chihiro, Mon Voisin Totoro, Le Château Ambulant et Princesse Mononoké réalisés par Hayao Miazaki. Je recommande également la série de romans fantastiques Les douze royaumes écrit par Fuyumi Ono et publiés aux éditions Milan.
Numéro 8 : La campagne anglaise
Grande fan du roman Jane Eyre de Charlotte Brontë, qui relate les aventures d'une gouvernante et son amour pour le mystérieux maître du manoir où elle exerce ; ou bien encore des Hauts de Hurle-Vent écrit par la sœur cadette de Charlotte, Emily Brontë, qui retrace les aventures d'une famille plutôt aisée ayant recueillit un jeune vagabond, j'aimerais beaucoup visiter ces lieux emplis de mystères.
Jane Eyre écrit par Charlotte Brontë et publié aux éditions Le livre de poche. Les Hauts de Hurle-Vent écrit par Emily Brontë et également publié aux éditions Le livre de poche.
Numéro 9 : La cour de Versailles au temps de Louis XV
Ayant beaucoup apprécié le roman épistolaire de Laclos, Les Liaisons dangereuses, j'aimerais beaucoup passer une journée dans cette atmosphère parfumée, pleine de robes de dentelles et de mystérieuses missives.
Les Liaisons dangereuses écrit par Pierre Choderlos de Laclos et publié aux éditions Le livre de poche.
Numéro 10 : Les Amériques en 1870 pour y rencontrer des tribus indiennes
Après avoir lu le roman L'Apache aux yeux bleus écrit par Christel Mouchard, je me suis prise de passion pour les tribus indiennes. Ce livre relate en effet l'histoire d'Herman, un jeune homme enlevé par des apaches alors qu'il n'a que onze ans. Il apprendra à vivre comme un véritable guerrier et oubliera jusqu'à sa langue maternelle, quand il sera un jour reconnu par des Visages-Pâles. Herman va-t-il retrouver sa famille ? Cet ouvrage, inspiré de faits réels, nous permet d'en apprendre beaucoup sur ces peuples. De plus, l'histoire est bien amenée et se lit d'une traite. L'Apache aux yeux bleus écrit par Christel Mouchard et publié aux éditions Flammarion.